TRIBUNELIBRE
«
Il n’y a pas de temps à perdre. Il nous faut sortir de nos peurs, de notre
immobilisme, de nos petits conforts, de cet esprit de fatalité qui nous
manifestent un grand manque de Foi et d’espérance. Il y a urgence qu’une
génération se lève pour cette mission. De la joie est à semer. Des âmes sont à
sauver », clame Père Hubert Lelièvre, fondateur de l’Évangile de la vie.
Le mois d’octobre est
le mois du Rosaire, un moment privilégié pour prier pour Akash Bashir, jeune
pakistanais qui s’est laissé tuer en témoignage de sa Foi, plutôt que
d’abjurer. Devant le terroriste, il a clamé : « Je mourrai, mais
tu n’entreras pas dans notre église ».
Cela se passe le 15
mars 2015, contre une église protestante et une église catholique dans le
quartier de Youhannabad. En cette occasion, un jeune ancien salésien, Akash
Bashir, sacrifia sa vie pour éviter un massacre parmi les fidèles réunis à
l’intérieur de l’église catholique Saint John, et maintenant le vicaire général
de l’archidiocèse a demandé l’ouverture de sa cause de martyr.
Le quartier de
Youhannabad est le siège d’une des plus grandes communautés chrétiennes au
Pakistan. C’est ici que se trouve l’église Saint John dont le curé est le père
Francis Gullar, et aussi vicaire général de l’archidiocèse.
Les faits :
alors qu’on célébrait la messe, avec plus de 2500 fidèles, le 15 mars 2015,
Akash Bashir, un jeune de 18 ans, était une des personnes en service de
sécurité à l’entrée de l’église, avec beaucoup de courage il a bloqué le
kamikaze, même quand celui-ci lui a montré sa veste et sa ceinture bourrée d’explosifs,
demandant à Akash de le laisser passer. Mais Akash n’a pas pensé à sauver sa
vie. Il a tenu la bombe humaine jusqu’au
moment où le terroriste s’est fait exploser.
Akash est mort sur le
coup, mais il a sauvé beaucoup de fidèles. L’attentat a fait malgré tout 20
morts et 80 blessés. Mais le massacre aurait été plus grand si le terroriste
avait pu entrer dans l’église. Akash Bashir avait une telle Foi que sa flamme
envers Dieu avait trouvé suffisamment de nourriture pour devenir un brasier,
aucune tempête ne pouvait l’éteindre…■