ARMÉE
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cafouillage est total au niveau du gouvernement au sujet d'un SNU, service
national universel. Au départ on nous parlait de service militaire « obligatoire »
tout en indiquant que les déserteurs (car c'est le mot exact) attendraient les
Gendarmes --dont c'était une des tâches à l'époque -- pendant longtemps. Il y a
eu toutes les versions sur la durée, un mois, deux, puis trois puis six. Le
problème c'est qu'une classe d'âge garçons et filles, c'est 800000 individus.
Avantage, c'est toujours des chômeurs qui sortent des statistiques.■
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hez les commentateurs, il y
a autant de versions que de généraux (2s) et comme il y en a 5000... Quelques
articles :
https://www.asafrance.fr/images/Dossier_g2s_n_21_snu.pdf (non
signé, mais significatif)
https://www.asafrance.fr/item/libre-opinion-de-jean-guisnel-service-national-universel-macron-en-marche-forcee.html (article
sarcastique)
Un des buts de cette colonie
de vacances est d'arriver à faire vivre ensemble la caillera du neuf cube et
les minets du 16°. Pas gagné. Imaginez les chambrées avec un couche d'odeurs de
chaussettes, une de dessous de bras, une de tabac et une de cannabis. Chez les
filles, ça va tourner à la téléréalité.
Comme
« d'hab » quand des politiques pataugent, on créé une commission.
Sa
composition est révélatrice : La présidence du groupe de travail a été confiée
au général de brigade (bientôt général de division) Daniel Ménaouine, qui fut
notamment chef d'état-major de la Minusma au Mali.
Nommé le 1er septembre dernier général « adjoint cohérence » du général
commandant des forces terrestres, il a été affecté le 14 février comme chargé
de mission au secrétariat général pour l'administration. Détail : ce général
sûrement très respectable est fils de harki, les traîtres que haïssent encore
les jeunes maghrébins de troisième génération de nos ZUS. Il est forcément de culture musulmane, et le patriote pourrait être
incliné à se méfier. Bref, en faisant ce choix, le pouvoir agite le chiffon
rouge des deux côtés.
Seul
militaire, avec lui siégeront six personnes aux profils originaux, qui vont
devoir définir les contours de l'usine à gaz :
-
Juliette Méadel, ancienne secrétaire d'État à l'Aide aux
victimes (de février 2016 à mai 2017), fervent soutien d'un service civique
obligatoire, idée reprise dans le programme de Manuel Valls pour la primaire
socialiste ;
-
Thierry Tuot, ancien directeur général du Fonds d'action
sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles, auteur en 2013 d'un
rapport sur la refondation de la politique d'intégration ;
-
Kléber Arhoul, préfet, est depuis octobre 2015 le
coordinateur national pour l'accueil des migrants en France ;
-
Emmanuelle Pérès est depuis 2011 déléguée générale de la
Fédération de la formation professionnelle ;
-
Guy Lavocat, passé par l'école de management de
Saint-Cyr, explique sur le site de son entreprise avoir contribué à la création
d'une école spécialisée dans les ressources humaines pour l'armée afghane et au
projet de création d'une école de Saint-Cyr au Qatar.
-
Marion Chapulut est présidente de CitizenCorps, une
association fondée en 2015 qui veut « permettre aux adolescents de prendre
confiance en eux et en leur capacité à changer les choses », en « mêlant
approches éducatives hors des murs de l'école et pratiques ludiques, sportives
et artistiques » pour proposer « une approche inspirante et nouvelle à la jeune
génération. »
Vous
l'aurez compris, c'est une pétaudière immigrationniste bizounours garantie, où
une partie des jeunes va être utilisée à materner le futur ennemi !
Qui dit incorporation, avec
ventilation entre plusieurs institutions, suppose une évaluation et une
sélection, bref le rétablissement des fameux « trois jours », visite
médicale, évaluation du niveau, dépistage de la drogue, élimination des fichés
S et autres multirécidivistes, se poser des questions métaphysiques sur les
bi-nationaux, sur le fait de former militairement des déserteurs
communautaristes potentiels, sélection des volontaires pour les écoles de
sous-officiers et officiers. On risque
de rigoler encore un peu plus. L'échec de l'Éducation Nationale mise à poil, ça
va défriser chez les pédagogistes. Aller coxer les déserteurs dans leurs
ZUS ne va être de tout repos, pas sûr que les « pandores » dont c'est
le boulot fassent plus de 100m avant de se faire cramer leur Estafette.
Le
problème est que nous avons simplement besoin de former 200000 personnels par
an pendant cinq ans pour rétablir l'équilibre
des forces pour tenir le territoire national en cas d'insurrection
généralisée (qui ne sera pas que musulmane, mais multiforme). Déjà la première
année, la Gendarmerie (chargée de la DOT donc du TN qu'elle couvre à 95%),
triple ses effectifs. 200000 c'est faisable, sans avoir à investir outre
mesure, 800000 trois mois c'est du délire.
D'ailleurs, il faut se
souvenir du parcours de la PMS (Préparation Militaire Spéciale), que j'ai
effectué : samedi après-midi tous les 15 jours de mémoire, ordre serré,
démontage remontage, TTA 150 basique. L'été camp de 15j/3 semaines (je me
souviens de Fontevrault et de Bitche). Ceci permettait d'effectuer ses « classes »
et de rentrer directement à l'école d'application, la cavalerie à Saumur pour
ce qui me concerne. Après quatre mois, direction les régiments (1er Cuir,
dissous). Ce système permet d'utiliser les casernements qui existent encore,
dont ceux de la Gendarmerie, les bâtiments des lycées et collèges, voire les
écoles, les anciennes colonies de vacances et les camps ou les... Parcs
Nationaux. Bon d'accord, ça fait un peu jeunesses Pétainistes !
In fine, comme lors de
l'agonie du service militaire, il y aura pléthore de recalés, d'éliminés, il
faudra récompenser les jeunes appelés effectuant véritablement leur service
d'une manière ou d'une autre : solde correcte, déduction du temps pour la
retraite, avantages pour les concours et le chômage, permis de conduire auto et
camions gratuits etc...
Déjà,
ils seront fiers, comme votre serviteur, d'avoir servi la France et sa Nation,
mais bon, vu les mentalités inculquées actuellement...■
À suivre...
Napoléon
Deguerlasse