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vec 228 suffrages, l'opposition UMP, UDI, FN et Ligue du Sud a fait le plein de ses voix sur la motion de censure. C’est donc sans surprise que l'Assemblée nationale a rejeté celle-ci hier soir, mercredi 20 mars.
Pour être adoptée, la motion de censure aurait dû obtenir la majorité absolue des 573 députés composant actuellement l'Assemblée (quatre sièges étant vacants en raison d'annulations d'élections), soit 287 voix. L’arithmétique la plus simple aura donc prévalu.¢
« Quatre engagements pour 2013. Quatre renoncements. Quatre échecs ! », a accusé JF.Copé, en reprenant les engagements électoraux de François Hollande sur le chômage, la croissance, le déficit public et la relance européenne. « L'heure de vérité a sonné : ou bien nous refondons notre modèle pour le rendre compétitif dans la guerre économique mondiale en cours, ou bien nous sortirons de l'Histoire », a–t-il ajouté, accusant le Premier ministre Jean-Marc Ayrault de marcher « avec détermination vers l'abîme ».
Dans sa réponse, le chef de gouvernement a défendu la cohérence de son action à destination de ceux qui doutent, y compris dans la majorité (voir Le Gaulois) : « Je sais où je vais. Je sais comment y parvenir et comment faire », a lancé Jean-Marc Ayrault, suscitant les sarcasmes sur les bancs de l'opposition.
Désendettement, lutte contre le chômage, réindustrialisation, réforme de la protection sociale, sont les priorités fixées une nouvelle fois par le Premier ministre, dans un discours de mobilisation plus que d'annonces où il appelé à un « compromis historique avec tous les Français » pour « vaincre la crise ».¢
Avec RFI