« C dans
l’air » du jeudi 24 janvier : Le retour de notre otage du
Mexique. Titre totalement inadéquat. Quel amalgame irresponsable que de
vouloir comparer le cas Florence Cassez à celui d’un otage.
Qu’y-a-t-il
de commun entre une Ingrid Bétancourt, femme politique otage des FARC, une
Clotilde Reiss, étudiante incarcérée en Iran pour espionnage ou les
autres otages libérés et une Florence Cassez inculpée, jugée et condamnée pour
des crimes de droits communs ?
Qu’elle
soit innocente ou coupable cela reste à démontrer. La vérité judiciaire ne
s’est pas encore prononcée. Elle n’a pas été remise en liberté parce que son
innocence a été reconnue ou au bénéfice du doute, mais uniquement sur des
erreurs de procédures et sur le fait que ses droits fondamentaux n’ont pas été
respectés.
Cela
arrive très souvent en France, je peux citer des dizaines de cas ou des
criminels et des trafiquants de drogue se sont retrouvés libres immédiatement
pour les mêmes raisons, à la grande colère des policiers et des citoyens
honnêtes et sans pour cela qu’ils fussent innocents, bien au contraire.
Comment
peut-on accueillir comme une héroïne, comme un otage libéré des terroristes,
une femme impliquée dans un trafic d’enlèvements et de meurtres. N’est-ce pas
traiter avec un certain mépris l’opinion d’une majorité du peuple
mexicain ?
Florence
Cassez est libre, tant mieux pour elle et pour sa famille, qui a beaucoup à se
faire pardonner pour ses mensonges, (si les photos publiées dans la presse
mexicaine sont réelles).
Son
compagnon et ses complices vont être jugés… et s’il s’avérait qu’elle même fut complice !...
Est-ce que tous ceux qui l’ont soutenu, présidents, parlementaires, médias et
bobos, feront-ils amende honorable ou se feront-ils oublier ?
En même temps que
Florence Cassez arrivait à Roissy le corps de Yann Desjeux. Lui un vrai otage
assassiné par des terroristes islamistes à In Aménas (Algérie) et cela dans la
discrétion la plus totale.