La chancelière
allemande sera à Athènes le mardi 9 octobre. Elle vient apporter son soutien au
Premier ministre grec Antonis Samaras, dont elle salue les « efforts »
de réforme.
C'est la première fois depuis le début de la crise de la dette
qu'Angela Merkel se rend en Grèce où elle est attendue dans une atmosphère
semble-t-il, apaisée.
L’annonce
de la venue à Athènes de la chancelière allemande, mardi 9 octobre, a été
accueillie et annoncée ce vendredi 5 octobre comme une bouffée d’oxygène.
Cette
visite représente une reconnaissance par les instances politiques européennes
des efforts nationaux de la Grèce, au moment où de difficiles et cruciales
transactions pour le pays sont en cours avec les créanciers de la troïka.
Cet
apparent apaisement dans la crise de la dette grecque ne semble pas rassurer
les technocrates européens. Ces derniers ont ouvertement déclaré, il y a
quelques jours, « ne pas faire confiance aux estimations chiffrées du
responsable des finances nationales ». De plus, le pays vit en ce moment
un énorme scandale national de fraude fiscale qui éclabousse la classe
politique au pouvoir ces vingt dernières années.
Malgré
tout, le Premier ministre conservateur, Antonis Samaras, a réussi à faire venir
à Athènes une des plus influences personnalités politiques européennes. C’est
en deux mots ce que les médias et l’opinion publique déclarent actuellement.
Ce
geste de bonne volonté et de reconnaissance des efforts nationaux pour aider le
pays à faire face à la crise économique a été salué par tous les médias et les
partis politiques représentés au parlement hellénique.
Avec
RFI