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Kosciusko-Morizet a annoncé hier jeudi sa candidature à la mairie de Paris dans
le cadre de la primaire UMP pour les élections municipales de mars 2004. Rien
de vraiment inattendu. En effet, la député-maire de Longjumeau (Essonne) posait
déjà les jalons d'une candidature depuis la décision de François Fillon de se
concentrer sur la primaire de 2016 pour la présidentielle de 2017. Les autres prétendants
à la primaire UMP, parmi lesquels figure Rachida Dati, ont jusqu'au 28 février
pour se déclarer. La consultation est prévue entre la mi-avril et la mi-mai. (voir
Le Gaulois)
Bonne
préparation de terrain puisque, comme par hasard, 77 élus et délégués parisiens
de circonscription la pressaient, hier jeudi, de concourir dans un appel commun.
« J'ai décidé d'être candidate à la mairie de Paris dans le cadre de la primaire
ouverte qui a été annoncée », a-t-elle alors fini par dire, comme feignant
de cèder à une demande générale.
« J'ai
beaucoup réfléchi, c'est une décision pas de raison mais de cœur, une décision
de passion, j'ai envie de mener cette bataille », explique l'ancienne
ministre de Sarkozy.
« Je
ne suis la candidate de personne, adoubée par personne. Je ne veux pas être la
candidate d'un parti, je souhaite être la candidate des Parisiens »,
dit-elle, appelant à une primaire ouverte « le plus largement possible à
tous les Parisiens qui souhaitent l'alternance ».
Si n’est pas Jeanne d’Arc
qui veut, apparemment Paris vaut toujours une messe.
Créditée
de 28% des intentions de vote pour le premier tour de la municipale de 2014
dans une enquête Ifop-Fiducial en janvier, cette représentante classée « bobo »
à l'UMP est considérée par certains cadres du parti comme une « concurrente
sérieuse » face à la favorite socialiste Anne Hidalgo qui brigue la
succession de Bertrand Delanoë.
Avec
Reuters