samedi 15 décembre 2012

De la Reconquête Française – par Marc NOÉ


L
a France connait de plus en plus régulièrement des scènes d’émeute et de guerre civile ethnique. La violence va crescendo et les forces de l’ordre subissent des pertes de plus en plus nombreuses. Il y a quelques années déjà, après les « heurts » de Grenoble, certains fonctionnaires de Police ont même dû être « exfiltrés » pour les soustraire aux menaces de vengeance de la racaille.


Aujourd’hui, les choses n’ont fait qu’empirer. De plus en plus de Français de souche sont quotidiennement agressés, lynchés, détroussés, tués, des femmes violées… et tout cela dans le plus grand silence médiatique et la plus grande indifférence politique. Car officiellement le racisme anti-Blanc n’existe pas et, surtout, ne peut pas exister puisque seul le Blanc est raciste et, par voie de conséquence, responsable de tous les maux.

Face à de tels agissements, l’État Français semble comme paralysé et s’interdit bêtement toute réaction de la même manière qu’il interdit à sa propre population autochtone le droit de réagir y compris face à des agressions ouvertement anti-françaises. La fameuse histoire de « Papy Galinier » condamné à rester en prison pour s’être défendu (libéré depuis), et ces racailles relâchées après avoir tiré sur des Policiers sont ici des exemples flagrants de la faillite du système. Et tout cela, sous le fallacieux prétexte de ne pas sombrer dans « l’amalgame », le « délit raciste », la « stigmatisation » !


LA LOI PLEVEN À L’ORIGINE DE NOS MAUX

La raison de cette attitude purement suicidaire repose essentiellement sur le conditionnement imposé par la Loi n° 72-546 du 1er juillet 1972 – dite « Loi Pleven » -, intervenue à la suite de la ratification par la France de la Convention de New York. C’est son application qui permet notamment à des associations comme SOS Racisme de se porter partie civile dans nombre de procédures. Depuis près de 40 ans qu’elle sévit, beaucoup de nos compatriotes en ont déjà fait les frais.

Directement inspirée par les tristes évènements de la Seconde Guerre Mondiale, cette Loi était, à l’origine, censée combattre le racisme anti-juif principalement. De la part de René Pleven, lui-même d’origine juive, l’idée reposait sur la volonté de ne pas voir rééditer ce qui s’était passé durant la dernière Guerre Mondiale. Ça, on le comprend mais le problème est que la France de 1972 n’était pas spécialement anti-juive ! Depuis, cette « Loi Pleven » a été complétée par tout un arsenal juridique et, entre autres, par la « Loi Gayssot » votée le 2 Mai 1990 sur proposition du groupe communiste à l’Assemblée ainsi que par les lois dites « mémorielles » de 2005.

Or, la France n’avait pas besoin de telles lois dans la mesure où notre Pays n’est pas historiquement une Nation de nature anti-juive. Loin s’en faut, nonobstant l’existence de certaines tendances marginales à l’extrême gauche comme à l’extrême droite. L’abrogation de ces lois ne verrait donc pas pour autant la France basculer dans un quelconque État fasciste, raciste ou anti-juif. D’ailleurs, si l’on faisait aujourd’hui un sondage sur le sujet, on s’apercevrait vite que l’écrasante majorité des Français est favorable aux Israéliens contre les Palestiniens… les Palestiniens dont nous payons néanmoins les salaires et les retraites des fonctionnaires via la Commission de Bruxelles et qui viennent d’être reconnus comme « membre observateur » à l’ONU ! Mais ce sondage n’est pas prêt d’être réalisé car les Juifs ne sont qu’environ 700 000 parfaitement intégrés contre au moins 6 millions de musulmans sur notre Territoire… et ce qui reste d’État est surtout très soucieux d’acheter à tout prix ce qu’il convient d’appeler « la paix civile ». Donc, c’est clair : pas de sondage ni de discussion sur le sujet !…

RECONQUÉRIR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Quoi qu’il en soit, sur le plan juridique et sociétal, le mal est fait et le bilan de ces Lois est aujourd’hui affligeant : tout ce que la France compte d’anti-Français s’engouffre dans cette brèche sous couvert d’antiracisme, d’égalité, de reconnaissance cultuelle et culturelle ou prétendue telle, d’humanitarisme, en fustigeant au passage notre passé colonial sans oublier le sempiternel couplet sur l’esclavage. Toute discussion touchant de près ou de loin aux problèmes de l’immigration se trouve dès lors faussée par le risque d’anathème encouru par celui qui, non seulement ne sera pas d’accord avec la version officielle, mais aussi qui ne tiendra pas les propos politiquement corrects attendus. Ne pas se dire raciste n’est plus suffisant : il faut aussi se dire antiraciste si on ne veut pas être traité de raciste. Montrer « patte blanche » -sans jeu de mot-, donner des gages et des assurances de sa « bonne moralité » sont devenus les points de passage obligés pour être admis à formuler une opinion autorisée… j’allais dire une « opinion halal » ! La liberté d’opinion et d’expression dont se targuent les poncifs nationaux de tous poils est devenue un leurre. Un miroir aux alouettes ! Le Peuple censé être souverain doit se taire, se plier, courber l’échine, se nier et se renier pour obéir aux injonctions de la « bien-pensance ». Sa propre identité lui est même déniée : il n’est même pas une langue, ni une culture… il doit se métisser… bref, il doit disparaître, s’effacer.

Notre Pays vit désormais dans un état second, comme anesthésié. Chacun se rend bien compte que nous assistons à une sorte de suicide programmé qui laisse augurer de la fin prochaine de notre Nation. Tout simplement par remplacement de population. Sans tomber dans un délire « conspirationniste », il faut bien admettre ici la duplicité, la couardise des responsables politiques et des médias qui continuent leur petit bonhomme de chemin dans le déni de réalité le plus complet. Les journaux télévisés sont d’une platitude et d’un conformisme désespérants. Les quelques rares journalistes de la presse écrite encore conscients des faits sont superbement ignorés, dédaignés et traités avec la plus grande désinvolture quand ce n’est pas avec mépris. Seul, et c’est là une réalité médiatique relativement nouvelle, le Web permet encore de faire circuler les informations bannies des chaînes de radios et de télévisions. Là souffle encore un certain vent de liberté mais il convient néanmoins d’y rester prudent. En effet, quand on voit le nombre de vidéos anti-islamiques supprimées, censurées au seul motif qu’elles auraient offensé quelques barbus, on se dit que le temps n’est pas loin où le point de rupture sera atteint. Si ce n’est déjà fait.

IL FAUT ABROGER LES LOIS ANTIRACISTES, LIBERTICIDES ET ANTI-FRANÇAISES

Alors oui, il faut abroger toute cette batterie de lois dites « antiracistes »… Non pas pour, ensuite, aller véhiculer précisément des théories racistes dont nous n’avons pas besoin, mais pour libérer la parole, pour redonner de la liberté d’expression et pouvoir aborder des sujets sensibles sans risque de poursuites judiciaires. Il est complètement anormal et injuste que quelqu’un puisse être condamné pour avoir simplement dit « Y en a marre de l’immigration, c’est une véritable invasion ! ». Les partisans de l’idéologie antiraciste craignent-ils à ce point la contradiction qu’il leur faille se draper dans les oripeaux d’une justice à géométrie variable ?

Il faut abroger ces lois absurdes qui rendent un crime plus grave s’il est avéré « raciste ». Un Blanc qui tue un autre Blanc, c’est grave. Un Blanc qui tue un Noir, c’est encore plus grave. Qu’est-ce que cette « philo de comptoir » qui consiste à majorer l’intention -si tant est qu’elle ait existé- par rapport à l’acte lui-même ! Un crime reste un crime. Un meurtrier doit être condamné de la même manière, quelle que soit sa race et celle de sa victime.

Et puis enfin, il faut abroger ses lois qui reconnaissent à certains organismes une prépondérance morale institutionnalisée qui n’est en rien le reflet de leur représentativité et qui les autorisent à ester en justice pour des affaires où ils ne sont en rien concernés. Combien de fois le MRAP, la LICRA, SOS-Racisme (lire « Il faut dissoudre SOS-Racisme ») ont-il touché des dédommagements pour des actes juridiquement qualifiés de « racistes » commis en leur absence et sans jamais avoir pris, ne serait-ce qu’une seule fois, la défense d’un Français de souche victime de racisme ! Sans même parler des subventions publiques éhontées accordées à ces mandarinats qui se comportent comme de véritables garde-chiourmes de la pensée unique !

La France ne pourra retrouver sa liberté d’expression et ses capacités d’auto-défense que lorsqu’elle se sera débarrassée de ces lois liberticides et anti-françaises.

LA RECONQUÊTE FRANÇAISE

L’abrogation de ces Lois sera donc une œuvre de salubrité publique et morale. De ce point de vue, les mouvements nationalistes et identitaires ont parfaitement raison. Mais, en la matière, faut-il compter sur la « représentation nationale » ? À l’évidence, non. En 1990, l’opposition RPR-UDF-Centriste avait combattu le projet de « Loi Gayssot ». Revenue aux affaires en 1993 (gouvernement Balladur) et après l’élection de Chirac en 1995, on aurait pu croire que la Droite parlementaire abolirait cette Loi qu’elle avait combattue… et bien, non. Ce fut même le contraire sous l’impulsion de tristes sires comme Toubon qui souhaitait notamment porter à 600 000 francs le montant d’une amende pour insulte raciale !!! Du pur délire. Dans ce domaine, le passage de Sarkozy et l’arrivée de Hollande n’auront rien arrangé… bien au contraire.

Muselée et castrée par ses propres lois, emberlificotée dans les méandres d’une Europe bruxelloise où elle a bradé sa souveraineté, la « représentation nationale » est incapable du coup de rein, du sursaut nécessaire. Le ressort démocratique étant brisé, que reste-t-il comme solution au Peuple Français graduellement dépouillé de ses droits, de sa monnaie, de son indépendance, de son identité ? Quel moyen le Peuple Français qui gronde a-t-il encore à sa disposition pour reprendre en main les rênes de son destin ? Notre Histoire nationale nous enseigne que, même dans ses heures les plus sombres, notre Peuple a su trouver la volonté, l’énergie et le courage de refuser la fatalité… Tout le monde y pense… de plus en plus nombreux sont ceux qui en parlent : le « clash » ! Oui, le « clash » ou la « seconde hypothèse » selon le mot de Jean Raspail qui préfère ne pas l’évoquer sans la présence de son avocat (lire« Quand la Patrie est trahie par la République »).

De toute manière, maintenant, c’est à ce prix que la France pourra commencer d’opérer sa propre Reconquête.



© Reproduction autorisée avec la mention et le lien : Marc NOÉAncien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne pour FPI-Le Gaulois

La décadence

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