Le sommet
Euro-Méditerranée à Malte s'est ouvert le vendredi 5 octobre. C’est le premier
depuis la création de l’Union pour la Méditerranée.
Les chefs d’États et de
gouvernement de dix pays se sont réunis à La Valette : Espagne, France,
Italie, Malte, Portugal, Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie.
Différents
dossiers ont été mis sur la table dont celui de la crise économique en Europe.
François Hollande, le président français a tenu à rappeler « l’urgence de
la situation ».
Une
rencontre exclusivement consacrée à l’Europe en marge d’un sommet destiné à
relancer la coopération avec l’Afrique du nord, cela peut surprendre, mais la
crise de la zone euro est encore loin d’être réglée.
Pour
François Hollande, trop de temps a été perdu. Alors, le président français
a repris la thématique de l’urgence qu’il développe désormais à chaque
rendez-vous international : « Nous devons trouver rapidement des
décisions qui permettent d’en terminer avec la crise de la zone euro. Et qui
engagent un processus de confiance et donc de croissance. C’est essentiel pour
nous, en Europe. C’est essentiel pour les pays de la rive sud de la
Méditerranée. C’est essentiel pour la stabilité de la région. C’est essentiel
pour l’économie mondiale. »
Il
s’agit de préserver la dynamique enclenchée lors du Conseil européen de juin
dernier. Le «Club Med », comme on appelle parfois les pays du sud de
l’Europe, avait pesé face à l’Allemagne pour réorienter l’Europe. Il y a là la
volonté de François Hollande de sortir d’un tête à tête franco-allemand. Comme
on dit à l’Élysée : « ce n’est pas à deux que l’on décide pour les
autres. »
Avec
RFI