COMMUNIQUÉ
Communiqué : Réaction de Marine Le Pen à l'interview de François Hollande
C’est un Président
en fin de règne qui est intervenu ce soir. François Hollande ne fait que commenter son inaction, se perd dans
les absurdes méandres du débat sur la déchéance de la nationalité, et donne ce
sentiment désolant d’un président qui ne gouverne plus.
Le problème, c’est que la France et les
Français souffrent terriblement de cette inaction. Il est inquiétant de voir
que François Hollande termine son mandat, comme son prédécesseur Nicolas
Sarkozy, dans l’échec total, dans tous les domaines, sans se remettre
aucunement en cause. Les satisfécits qu’il se décerne ont dès lors un caractère
attristant.
François Hollande n’est pas apparu disposé à
la moindre réorientation de sa politique. Économie, sécurité, agriculture,
immigration, il s’entête à suivre l’orthodoxie fixée par l’Union européenne.
Chacun sait par exemple qu’on ne pourra lutter
efficacement contre la crise migratoire et contre le terrorisme sans mettre fin
à Schengen et sans restaurer des frontières nationales.
Chacun sait aussi que le chômage ne pourra baisser, et
nos comptes sociaux se rétablir, tant que l’État n’aura pas retrouvé les armes
nécessaires dans la mondialisation : patriotisme économique, protectionnisme
intelligent, capacité monétaire. Il faudra également faire preuve d’une grande
vigilance sur la réforme du code du travail qui doit se concentrer sur le
soutien aux TPE et la suppression de normes administratives inutiles, et non
précariser les salariés comme Bruxelles le souhaiterait.
À l’heure d’une conjonction très dangereuse
de crises gravissimes (migratoire, économique, financière aujourd’hui),
François Hollande et son énième nouveau gouvernement, comme les gouvernements
UMP précédents, ne pourront rien changer parce qu’ils ne veulent au fond rien
changer.
C’est
finalement le triomphe du conservatisme : ne rien changer, pour ne toujours pas
servir les intérêts des Français. Et nul ne doute que ce « nouveau »
gouvernement n’a été formé que pour geler d’éventuels concurrents à la
prochaine présidentielle, rien d’autre.
Marine Le Pen appelle à ouvrir les vrais
débats sur les sujets fondamentaux de la France aujourd’hui, et sur les
conditions de sa souveraineté. Si François Hollande prétend avoir le goût du
référendum, comme il l’a montré sur Notre Dame Des Landes, alors qu’il ne
s’arrête pas en si bon chemin et qu’il en organise nationalement sur les grands
sujets, à commencer par Schengen et le TAFTA. Il est temps de mettre au placard
la démagogie permanente du discours UMPS, qui consiste à faire croire qu’on
pourra améliorer la situation des Français sans engager les changements radicaux
qui s’imposent.