SOCIÉTÉ
Fortes de leur succès médiatique
véhiculé surtout par les réseaux sociaux concernant le harcèlement sexuel dans l'entreprise et dans la rue, les
féministes se sont trouvé et ont enfourché un nouveau cheval de bataille
espérant continuer à surfer sur ce mascaret. et cette fois, c'est la différence
de traitement salarial qui les motive, condamnant la discrimination en matière
de rémunération dont les femmes sont victimes comparé aux salaires perçus par
les hommes.
Et pour appuyer cette
revendication, elle est associée au fait que les femmes seraient lésées en
matière d'emplois dans l'attribution de postes à responsabilité, point qui
cependant peut être nuancé car des exemples sont là pour attester du contraire,
tel les émissions télé de prévisions météo principalement animées par des
femmes, preuve que c'est bien la gent féminine qui fait la pluie et le beau
temps du moins en France.
C'est
donc une nouvelle croisade qui débute et nul doute que nous allons très vite entendre
parler du hastag « balance ton DRH » qui devrait à son tour faire couler de la
salive et déclencher des salves de clics rageurs venant de témoins numériques
qui vont étaler leurs états d'âme sur les écrans des téléphones portables.
Si comme ardemment souhaité
ce nouveau tsunami est au rendez-vous, il est probable que le sujet soit porté
aux oreilles du ministère de l'économie et des finances qui sera sans doute
amené à donner son sentiment et prendre position. Du moins s'agissant des
entreprises publiques également concernées par ces scandaleuses disparités
salariales. Et puisque les ministres en poste dans le gouvernement actuel
chargés de ces portefeuilles sont des gens de droite (Lemaire, Darmanin), il
faut s'attendre à ce que la solution apportée au problème soit simple, rapide
et consiste non pas à augmenter le salaire des femmes, ce qui reviendrait à
céder au chantage, mais à baisser celui des hommes afin d'obtenir un juste
équilibre et une parité « monétaire » qui semble aujourd'hui faire défaut.
Finalement
pour faire bouger les choses ou plutôt faire bouger les lignes (pour être
tendance....), c'est facile : il suffit de posséder un smartphone et faire
confiance à la population pour véhiculer à la vitesse de la lumière les sujets
qui fâchent.■