TRIBUNE LIBRE
Ordre Nouveau: une génération de jeunes fiers de leurs Aînés.
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En mémoire des
Camarades morts, blessés ou estropiés et pour servir d'exemple aux jeunes
d’aujourd’hui. Il y a 44 ans, le ministre de l’Intérieur annonçait la
dissolution d’Ordre Nouveau (le 28/06/73).
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ux élections municipales de 1971 à
Paris, Ordre Nouveau présente
ses listes. Pour clore la campagne, un grand meeting est prévu le 9 mars au
Palais des Sports de la Porte de Versailles. Tous les mouvements gauchistes ont
d’ores et déjà fait savoir qu’ils s’y opposeraient par la force, Ligue
communiste de Krivine en tête. Et on sait ce que cela veut dire.
Affiche du meeting.
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Par précaution donc, la veille, le Service d’Ordre d’O.N. prend possession des lieux : 500 «Casques Noirs» articulés en 10 sections, dont deux groupes de choc de 50 hommes, les «voltigeurs à barres courtes», se positionnent alors aux abords, dans la salle et sur le toit du dôme, sous le commandement de Christian Lefèvre… un ancien Officier Para d’Algérie à qui les gauchistes ont récemment cassé les deux bras au sortir d’une réunion, rue du Renard à Paris. Le lendemain, au moment du meeting, les effectifs auront quasiment doublé par l’afflux de volontaires.
Le soir du 9 mars, dès l’ouverture du meeting, les incidents sont d’une extrême violence. Au sortir de Mai 68, le climat est toujours clairement à la guerre civile. (voir aussi l’article du Gaulois « Ordre Nouveau, d’Alain Renault »).
Ces gauchistes-là ne sont pas des fillettes...
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Côté O.N., tout aussi équipé, casque noir à Croix Celtique sur la tête, ça chante… ça hurle même: «Les Lansquenets», «La rue appartient», «Les Dragons de Noailles», «Le Diable marche avec nous»… On se croirait revenu aux batailles d’autrefois ! Phalange contre phalange, le bal est maintenant ouvert.
La fête va commencer: les longues perches prennent position.
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Après être passée sur le ventre de la Cie de CRS, la vague gauchiste poursuit son élan et fonce vers le Palais des Sports. Là, la 1ère ligne du S.O. d’O.N., qui occupe les marches de l’entrée, reçoit le choc, abaisse brusquement ses longues perches «à la japonaise» et la stoppe net. Profitant du désordre et de la confusion, nous, les deux «groupes de choc» de «voltigeurs à barres courtes», sortons alors de derrière la ligne et taillons dans le vif la cohue gauchiste qui reflue sous les coups. Quelques moments de répit sont ainsi gagnés.
Ouverture du bal: les "Casques Noirs" en ligne.
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Pas pour longtemps car, peu après 21h, le gros des forces gauchistes -nous disions «les Bolches»- déboule par le boulevard Lefebvre et se joint aux débris de la 1ère vague. Ils sont maintenant près de 4 000 ! Tout le monde s’attend à un choc énorme… qui a lieu très rapidement.
Les gauchistes se ruent sur la 1ère ligne d’O.N. qui est sauvagement assaillie mais qui résiste en bon ordre pendant que, en bons «voltigeurs», nous faisons une nouvelle fois le ménage sur les flancs. Très vite, c’est une mêlée indescriptible : vacarme, hurlements, explosions de cocktails, fumées aveuglantes et étouffantes, jets d'acide, débuts d’incendies… la fête bat son plein.
Les "voltigeurs" à barres courtes: trouvez "Le Gaulois"
et vous pourrez revenir en deuxième semaine. |
Puis, brusquement, des renforts importants de CRS interviennent et prennent les gauchistes à revers. Qui a donné l’ordre ?... 46 ans après, on ne sait toujours pas. S’agit-il de l’initiative personnelle d’un Officier voulant venger la Cie «éclatée» ?... Mystère.
Toujours est-il que la bataille rangée devient générale. Le S.O. d’O.N. lance alors toutes ses réserves dans la mêlée et seule la ligne de «longues perches» reste sur les marches de l’entrée, continuant d’en verrouiller l’accès. Partout ce n’est plus que pagaille et désordre. Les lignes gauchistes sont enfoncées. Les nôtres et celles des CRS se confondent. Pour ne pas se retrouver isolés, on voit même des «Casques Noirs» charger avec les CRS et des CRS se mêler aux lignes nationalistes.
Charge des CRS sur des gauchistes qui tiennent bon.
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Les médias feront leurs choux gras avec toutes les images prises lors de ces sanglants affrontements.
En tout cas, l’affaire tourne à la curée : les gauchistes sont cul-par-dessus-tête et leurs débris poursuivis jusque dans les couloirs du métro par les CRS et les «Casques Noirs»… ce qui donne lieu à de joyeux règlements de compte. Mais les pertes sont sévères pour tout le monde.
Ce gauchiste-là va passer un sale moment avant d'être remis aux CRS...
(voir la vidéo) |
Néanmoins, le meeting a été tenu comme prévu et les milliers de sympathisants venus écouter les orateurs sont demeurés en sécurité dans la salle. Là est l’essentiel. Les «Bolches», eux, sont écrasés et en déroute complète !
Encore une belle page qu’il faut faire connaître aux plus jeunes d'aujourd'hui !... Avec les nuages sombres qui s'amoncellent à l'horizon, ils vont en avoir besoin... et peut-être plus vite qu'on ne croit car la guerre ethnico-religieuse qui se prépare maintenant sur notre propre Sol sera autrement plus rude et meurtrière !
E Les gauchistes de l’époque se battaient dur et, 46 ans après ce qui ne fut qu'un épisode parmi tant d'autres, idées politiques mises à part bien entendu, on ne peut que saluer le courage de beaucoup d’entre eux. Ils ne venaient pas chialer sur leur sort… pas comme les «anti-fa» d’aujourd’hui... et remercions les Dieux que Macron se soit finalement dégonflé en abandonnant l'idée saugrenue de commémorer "Mai 68".¢
Reproduction autorisée avec la mention
©Marc NOÉ
Ancien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne
pour FPI-Le Gaulois
©Marc NOÉ
Ancien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne
pour FPI-Le Gaulois
Vidéo - Écoutez bien le commentaire du journaliste : à l’époque, les nationalistes et les gauchistes sont mis dans le même sac des fauteurs de troubles… Aujourd’hui, les gauchistes sont presque considérés comme des anges.
Précision importante: contrairement à ce qu'affirme le journaliste, le S.O. d'O.N. ne comportait pas d'éléments du NPD allemand présenté comme "néo-nazi". Avec des images et des commentaires très édulcorés, la désinformation commençait...