TRIBUNE LIBRE
Qu’il s’agisse de Bombay, d’Hanoï, de
Caracas, de Douala, d’Alger, de Paris, de Lisbonne… ou de n’importe quel pays
ou ville, l’intérêt et la curiosité sont toujours les mêmes.
Les commentaires de ces reportages sont
également souvent très instructifs et on sent bien que les auteurs de ces
productions sont eux-mêmes passionnés par leur sujet. Les particularités
locales, traditions ethniques et culturelles sont présentées de manière
attrayante et laudative. Ce qui me convient au plus haut point car j’ai
toujours attribué beaucoup d’importance et de valeur aux mœurs et Traditions de
quel qu’endroit que ce soit car « tout cela » est création des
gens du cru.
Mais alors, pourquoi, s’agissant de villes
occidentales doit-on immanquablement subir les phrases de commentaires obligés du type « Paris
ou Marseille ville multiculturelle ». Il faut obligatoirement que, chez nous, il y ait toujours du « pluri-quelque-chose ». Nous sommes
là en plein « politiquement correct ».
N’importe quelle contrée ou ville du monde a
droit à sa propre spécificité, à sa particularité et à juste titre. Mais, dès
lors que, s’agissant d’une ville ou d’un pays occidental, il nous faut avaler
la couleuvre du « multi-quelque-chose ». Comme si
les occidentaux de souche étaient trop limités pour avoir leurs créations
propres !
Le dernier exemple remonte à quelques
instants, sur « la Une » : un reportage très
intéressant sur Lisbonne avec de belles images et des commentaires appropriés.
Malheureusement, tout à coup, le reportage est gâché par un commentaire stupide
présentant Lisbonne comme étant une ville pluriculturelle. Tout cela, au motif
que le cameraman vient de filmer quelques Africains en train de jouer du
tam-tam dans une rue de la capitale. La bêtise à l’état pur.
La
connerie n’a pas de limite. Notre patience, si !...