TRIBUNE LIBRE
Je ne suis pas surprise d’y lire que c’est
dans notre pays qu’on craint le moins des effets négatifs du « Brexit »
pour l’économie britannique. Il y a quelques années ce résultat aurait été
inimaginable : la machine à faire peur de nos adversaires, les eurofanatiques,
fonctionnait encore. Maintenant on
comprend chaque jour davantage tous les intérêts de la liberté et de la
souveraineté.
Je ne m’étonne pas non plus de voir qu’une
assez nette majorité de nos compatriotes (certains n’ont pas encore d’avis sur
le sujet) réclament un référendum sur le
Frexit (53%, Ndlr), notre appartenance à l’UE. Ils sont même déjà si
nombreux à annoncer qu’ils choisiraient le retrait de la France de l’UE. Avant
même toute campagne ! C’est extrêmement encourageant. Je suis heureuse, car le
mouvement que je préside est le seul à proposer ce référendum aux Français,
depuis des années. Et il est le seul aussi à vouloir une France libre, donc grande, sûre et prospère.
Me revient cette expression qui avait amusé
et intrigué la presse anglaise l’an dernier « Appelez-moi Madame Frexit ! ».
Oui, plus que jamais, ce nom me va.
Décidément le président du parlement européen Martin Schulz est à côté de la
plaque, complètement à contre-courant de ces grands mouvements de l’opinion
! Lui qui encore samedi matin sur une chaîne d’info venait faire la leçon aux
Français, et aux patriotes en particulier, avec toute la suffisance qu’on lui
connaît. Lui qui incarne si bien (ou mal ?…) cette élite européiste qui s’est radicalisée à force de répéter comme
des mantras les dogmes d’une UE en décrépitude.
Cette
étroitesse d’esprit, les Français n’en veulent plus. Schulz, Juncker, Draghi,
ces noms-là appartiennent déjà au passé.
J’aime
ce vent de liberté qui souffle. Dans ces coins de France où je vais on veut
des services publics, de l’activité dans les communes, et pas le grand désert
que la politique européenne organise. On
veut de la protection et non la précarité. On veut pouvoir entreprendre et
non être corseté de réglementations européennes. On veut un travail, et une
retraite décente, et non cette société du chômage de masse et de la pauvreté
des vieux jours que nous bâtit l’UE avec l’euro. On veut de la qualité dans nos
assiettes et non deux tranches de malbouffe à la sauce OGM.
On veut notre souveraineté et notre identité
nationales, et donc des frontières nationales. On veut pouvoir dire non à
Mme Merkel quand elle fait venir des millions de migrants.
On veut
pouvoir dire qu’on est fier d’être Français !