Le système de
navigation européen Galileo, un concurrent du GPS américain connu de tous,
s'est vu doté de deux nouveaux satellites. Une fusée Soyouz les a mis en orbite
à plus de 23 000 kilomètres d'altitude vendredi 12 octobre 2012, après un
décollage de la base spatiale de Kourou en Guyane.
À
la différence de ses cousins américain et russe, GPS et Glonass, le système de
navigation européen Galileo est un programme civil et non militaire. Il est
financé par la Commission européenne qui souhaite proposer un service de
géolocalisation indépendant, mais également plus performant.
Grâce
à ce lancement réussi, il y a maintenant quatre satellites qui orbitent à plus
de 23 000 kilomètres au-dessus de nos têtes. Ils seront 30 quand la flotte sera
totalement déployée. À titre de comparaison, le GPS n'en compte que 24, à
20 000 kilomètres d'altitude.
Fin
du déploiement en 2019-2020
Le résultat est que le
système européen sera plus précis que son concurrent américain. En effet, ce dernier
a une précision de 3 à 8 mètres, alors qu'elle ne sera que d'un mètre pour
Galileo.
Le
programme Galileo aura cependant besoin d'encore un peu de temps avant d'être
opérationnel, puisqu'il devrait être achevé vers 2019-2020. Il proposera alors
toutes les fonctionnalités que nous connaissons déjà avec le GPS - mais
également des services supplémentaires. Par exemple les deux satellites qui
viennent d'être lancés, sont équipés d'antennes de recherche et de sauvetage.
Ce système est mis en place pour la première fois. Il servira à repérer des
avions ou des navires en difficulté.
Avec
RFI