lundi 11 février 2013

L’Algérie nationalise un site d’ArcelorMittal et évite sa fermeture

E
n Algérie, pour éviter la fermeture du complexe sidérurgique d’El-Hadjar à Annaba, actuellement détenu par le groupe ArcelorMittal, le gouvernement a décidé de nationaliser l’entreprise. Une option qui n'est pas à l'ordre du jour en Europe.
C’est en 2001, que la société Ispat, qui deviendra Mittal, a repris les rênes du complexe sidérurgique algérien d’El-Hadjar, situé à Annaba. Si, durant les premières années, la production augmente, elle retombe cependant à des niveaux très bas dès 2007. Aujourd’hui, la filiale Algérie d’ArcelorMittal a le taux de productivité le plus faible de toutes les filiales du groupe indien. L’entreprise, qui affirme être en difficulté financière, ne parvient plus à payer les factures, ni à verser les salaires.

Il y a un an, le Premier ministre algérien avait promis que l’État empêcherait la fermeture du complexe sidérurgique d’Annaba, symbole de l’industrialisation du pays à l’époque de Boumediene.
L’Algérie entend assurer son autosuffisance en matière de production sidérurgique, et refuse de fermer sa seule usine de production. ArcelorMittal est alors sauvé in extremis de la cessation de paiement. La banque extérieure d’Algérie lui octroie alors un prêt de 140 millions d’euros, qui doit être utilisé à augmenter les capacités de production.
Malgré l’intervention du gouvernement algérien, la situation financière du groupe indien reste fragile, et le site d’El-Hadjar est toujours sur la sellette.
Alger a donc décidé de renationaliser l’entreprise. L’État, qui détenait jusque-là 30% des parts via le groupe public Sider, en aura désormais 51%. Il compte s’appuyer sur cette reprise de contrôle de l’entreprise pour lancer un plan de redressement. Coût de la transaction pour l’État algérien : 200 millions de dollars.

L'OPTION DE LA NATIONALISATION N'EST PAS À L'ORDRE DU JOUR EN EUROPE

Le choix de la nationalisation pour préserver le site industriel conviendrait parfaitement aux salariés des usines sidérurgiques ArcelorMittal actuellement menacées de fermeture en France, en Belgique et au Luxembourg.
À chaque annonce de fermeture de site, les syndicats plaident en effet pour une nationalisation. Toujours en vain jusqu’à présent. ArcelorMittal vient ainsi d’annoncer une nouvelle fermeture d’usine. Cette fois, ce sont sept installations en Belgique qui sont concernées. Le gouvernement belge s'est mis en quête d'un repreneur, mais les salariés n'y croient guère.
En France l'hypothèse d'une reprise par les pouvoirs publics a été écartée au profit d'un accord conclu fin novembre entre le gouvernement et ArcelorMittal, entérinant l'arrêt de deux hauts fourneaux. La semaine dernière, 1500 salariés du groupe ont manifesté devant le parlement européen pour exiger une action en leur faveur.
La Commission européenne organise justement ce mardi 12 février une réunion sur l'avenir de la sidérurgie en Europe, à laquelle participent les ministres européens concernés.
Avec RFI

La décadence

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