J
|
e
n’oserais jamais tutoyer un Président de la République (quoique, par principe,
un tel personnage soit l’ami du peuple) ; mais je m’adresse ainsi au militant
socialiste, et non au chef de l’État, car s’il est vrai que l’un est devenu
l’autre, c’est peut-être que l’autre ne peut pas, face à l’influence des politiciens
divers qui l’ont porté et qui l’entourent, agir en vrai socialiste, car eux ne
le sont pas, même s’ils en ont usurpé le titre !
Non, je ne suis pas
socialiste – et pas marxiste non plus, car il est facile de discerner en quoi
consiste cette pseudo philosophie (mécaniciste, aurait probablement critiqué
Lénine), doctrine qui, après avoir négligé l’être humain, individuel par nature
et par essence, l’a très tôt totalement oublié dans ses affirmations
« déconstructivistes », collectivistes niant le spécificité de
l’individu...(.Du genre typique de cette affiche placardée dans la Pologne des
années cinquante : « La tuberculose diminue la production » !!!)
Je m’adresse donc à
l’homme qui a maintenant à diriger l’État – en s’étant fait élire sur un programme tout rose mais qui, en sous-main,
était et est resté miné par des pseudo-partisans qui, eux, sont loin, bien
loin, d’être animés par des buts socialistes ni même véritablement
sociaux !!! Car enfin, il suffit de voir à quel point la quasi-totalité
des volitions – dont beaucoup sont exprimées de manière catégorique voire
dictatoriale – mais n’ont pour fondement
de leurs motivations plus ou moins masquées qu’une haine de leur voisin (il
est un peu plus « nanti ») ; ou bien parce qu’il est partisan de
cette sagesse millénaire (donc opposé à l’anarchie) ; ou,
« pire », il est opposé au « tout-État » (donc passible des
goulags à venir...). Mais, sous un paravent rosi, ils sont les ennemis de tout
changement positif, car ils sont opposés
à tout changement qui exigerait
un effort d’adaptation, intellectuelle ou pratique. Ainsi, un simple exemple
vous le démontrera : ils
manifestent pour continuer à fabriquer des objets dont plus personne ne veut,
mais, tout en protestant contre le chômage, ils continuent à manifester en
faveur de l’accueil illimité d’une main-d’œuvre prête à occuper leurs jobs pour
des salaires moins élevés – et non générateurs de cotisations sociales.
Socialistes ou
sympathisants, ils sont supposés l’être- du moins le prétendent-ils, tout comme
ils affirment être « pour le progrès social », alors qu’en réalité ils ne sont que saoulés par le mot
« égalité » - terme qui, privé de toute précision, de tout
complément, devient le plus faux et le plus mensonger donc le plus dangereux de
tous les slogans ; car tronqué, vidé de tout contenu par cette terrible
lacune, par ce manquement voulu ou bêtement accepté, cette absence de précision
en fait un colossal attrape-nigauds sans la moindre signification réelle :
« Je veux manger ! Mais quoi ? Mais qui ?... « Je veux
être l’égal de tous ! » Stupide !!! En quoi pourrais-je être
l’égal d’un champion de sumo ??? Et vous, chère lectrice, prétendrez –vous
vouloir être l’égale d’une nonne ou d’une prostituée ???
En fait, pour être
valable, cette revendication doit être précisée : comme la Déclaration universelle
des droits des humains (Human rights, not men’s rights !!!) elle doit être
complétée par son objectif réel : l’égalité des droits !!! Mais
alors, elle ne devient plus cette bouillie, cette cacophonie imprécise et donc
mensongère. Un seul exemple : le
prétendu « droit à l’enfant » n’est qu’une monstrueuse usurpation du droit
de l’enfant : son droit à vivre normalement dans une famille normale,
composée très naturellement d’un père et d’une mère normaux...
Car le droit aux droits doit être mérité, sinon c’est un ABUS DE
DROIT ! – la porte ouverte au non-droit, au « droit du plus fort,
du plus gueulard, du plus manifestant... Au nom de quelle équivalence
prétendue, aurez-vous, Monsieur, le droit de violer une femme au mépris de son
droit à dire que vous ne lui plaisez pas ? Ou oserez-vous prétendre que
votre droit à ses biens vous donne le droit de les voler ???
Non !
Le « droit aux droits » est un leurre, le prétexte de toute anarchie ! Le droit
au démérite n’existe pas !!!
Le socialisme (non
la fringale des envieux) est supposé établir une justice sociale, non une loi
de la jungle en robe rose, ni un ramassis de fourmis rouges ; or, détruire
la société est bien le but –non socialiste –de qui veut, dans les vagues du
flot que vous savez, détruire toute famille normale, toute éducation, toute
cité organisée, toute amélioration sociale, car démolir n’est pas
progresser : tout comme démolir des églises ou des mosquées ou autres
temples ; incendier des écoles ou des bibliothèques, attaquer des
pompiers, ne saurait être considéré comme un « simple fait divers »
(citation !!!)... Non ! Sans être socialiste, je prétends être un
citoyen normal, qui ne confond pas changement avec progrès (du reste, progrès
vers quoi ??) ; je ne confonds pas non plus bien social avec
anarchie, ni amélioration avec « table rase »... Car il ne peut y
avoir de réelle amélioration sociale dans le désordre ni dans l’anarchie.
C’est
pour cette raison qu’il faut aujourd’hui crier, en paraphrasant une chanson célèbre,
et répéter : « François, réveille-toi ! Ils se révèlent
fous !!!! »