« La logique ne
s'attendrit pas. » (Victor Hugo)
Ainsi
la Palestine a obtenu de l'Assemblée générale des Nations Unies le statut
d’État observateur et de suite la presse mondiale annonce « les
représailles » israéliennes : relance de « la colonisation » en Cisjordanie (4
000 logements - Mevasseret Adoumim- créant une continuité territoriale
israélienne à l'est de Jérusalem) coupant de facto celle-ci, « blocage »
du transfert du produit des taxes et droits de douane perçus chaque mois pour
le compte de l'Autorité palestinienne...
Et
ce n'est qu'un début rendu inévitable par ce qu'on pourrait appeler, non pas la
fermeté, mais la logique israélienne, dénuée de toute hypocrisie, c'est à dire
la raison en action. Les israéliens ont résolu depuis longtemps l'équation, non
seulement de leur survie (ils se savent ultra-minoritaires) mais aussi de la
Vie. La vie et son incarnation politique, pour les peuples, dans l'Histoire.
L’État d'Israël a été créé, légalement, par
une décision juridique internationale. Des systèmes politiques radicalement
opposés s'y sont montré favorables.
Nous
connaissons le contexte et nous en savons les raisons. Or, il ne s'agissait pas
seulement de la réapparition d'un État juif sur la scène de l'Histoire après
des persécutions barbares. Le Sionisme s'était véritablement exprimé durant les
combats de l'insurrection du ghetto de Varsovie. Il faut avoir en tête que sur
71000 personnes restantes sur 450000 au départ, seulement environ 400
prirent les armes (220 selon le commandant Marek Edelman)… Les SS
avaient prévu 3 jours de combat, la résistance dura 1 mois. Il n'était pas
question de « gagner » comme l'exprimait, admirablement, Wilner : « Nous
ne voulons pas sauver notre vie. Nous voulons sauver la dignité humaine. »
Ce
sont ces quelques combattants qui sont à l'origine de « l'esprit » israélien.
Les psychologues, les sociologues, les religieux ou les historiens pourront
encore pendant des dizaines d'années disserter sur le paradoxe
judaïsme-sionisme, mais s'ils n'ont pas en tête la citation de Wilner, ils
s'épuiseront en vains arguments. Ces quelques guerriers du ghetto ont non
seulement donné foi en l’héroïsme juif mais ont aussi posé le cadre
indépassable de toute survie future : ne
jamais chercher à composer avec celui qui a juré votre perte.
Israël
est intraitable nous dit-on, tant mieux ! Je sais que l'on préfère voir les
médecins israéliens soigner les blessés, opérer gratuitement les enfants et
vieillards palestiniens atteints de problèmes cardiaques, aller en Turquie
sauver des musulmans victimes de tremblements de terre, incorporer des arabes
dans Tsahal, nommer des druzes à l'état-major ou élire une Miss Israël arabe ou
des députés musulmans à la Knesset… Je sais aussi que l'on adore les juifs prix
Nobel, actrices et acteurs de cinéma, membres de tous les partis socialistes de
la planète… Mais je redoute que l'on soit pris de passion pour eux surtout
lorsqu'ils voyagent dans des wagons plombés.
Il
n'y a pas de race israélienne, vraisemblablement pas de peuple mais
certainement une nation. Cette nation est dure, intraitable, c'est une nation «
d'élite, sûre d'elle-même et dominatrice ». Pour une fois je serais tenté
d'être d'accord avec « le général », car cette réalité est aujourd'hui
ressentie partout comme une insulte, comme une humiliation, comme une frustration.
La raison en est très simple. Toutes les
nations voudraient être comme Israël. Tous les « nationaux » d'Europe et du
monde savent que l'on devient le propriétaire de la terre que l'on défend
avec l'épée. Tous les patriotes savent que reculer devant l'ennemi vous conduit
à la mort et au déshonneur. La haine ou la colère déployée par les «
ennemis » d'Israël repose sur la jalousie. Elle repose aussi sur la lâcheté que
l'on veut justifier après avoir abandonné la défense des valeurs de son clan. En
réalité, on ne « hait » pas Israël, mais on se dégoûte soi-même de tous ses
renoncements, de ses capitulations, des humiliations acceptées au nom d'un
confort éphémère. Sparte, ça fait
désordre à l'époque du charme de l'appartement « cosy ».
Alors
? C'est la catharsis pour les nations en déclin. Faute de se battre et
d'expulser les envahisseurs, on fait de la dramaturgie diplomatique. Les
dirigeants français se préparent à abandonner leur Kosovo à Marseille ou en île
de France ? Il faut alors, au préalable, aller dans le sens du courant, là où
l'on ne vit jamais un poisson mort remonter la rivière. L'agonie des nations « bobos » passent par la condamnation des derniers
samouraïs d'Asie.
Ils
ne manquent pas de « logique » tous ces dirigeants européens mais
singulièrement de volonté. Ils ne manquent pas de volonté, au fond, tous ces
peuples de la grande Europe mais on leur a désappris la « logique ». On
leur enseigne l'art de « Ménager la chèvre et le chou », « nager entre
deux eaux » ou « Brûler un cierge à Dieu et un autre au diable ». Bref un dogmatisme mou qui va les conduire
dans des wagons plombés, après avoir perdu la guerre, leur territoire et
l'honneur.
Dans
la langue de Shakespeare, comme pour illustrer une dramaturgie antique, je me
dois de redire aux oreilles des collabos :« Masada shall not fall again
». Faut-il bien comprendre que plutôt que de capituler, de se rendre, de se
coucher, Israël, le pays le plus avancé dans la technologie « High-frequency
Active Auroral Research » ira jusqu'au bout. Ce n'est souhaitable pour
personne, encore moins pour l'Europe et la France car comme disait Danton à
Robespierre qui le voyait passer sur la charrette des condamnés : «
Maximilien, tu me suis ! ». Si Israël
tombe, c'est l'Occident qui tombe, l'inverse est vrai aussi ; les deux
destinées sont intimement liées depuis qu'une secte juive disciple du rabbin
Jésus s'est unie au Paganisme européen pour donner le Christianisme.
Alors
le choix est impératif, d'autant plus que les « partisans » de la « Palestine »
vendent eux-mêmes la mèche. Un écrivain, talentueux, par ailleurs, vient
d'écrire : « Le problème fondamental vient de cette Autorité palestinienne
corrompue, faible, pusillanime, minable, qui « Kollabore » avec son occupant
sioniste, en maintenant l’ordre en Cisjordanie, en arrêtant les militants du
Hamas, du Djihad islamique et du FPLP, en assurant la sécurité des routes
réservées aux colons sionistes, en acceptant sans réagir le dépècement de son
territoire. »
Au
moins les choses sont claires : Ne surtout pas toucher au Hamas !
Incompréhensible, mais c'est ainsi.
Étant
(aussi) très fier d'être français, je citerai la phrase de l'ami Alexandre
Melnik : « Les Tontons flingueurs », quel régal ! Langage, tempérament,
gestuelle, ambiance… Le génie français qui n’a pas pris une ride. Voilà une «
exception française » que j’aime ! ». Donc, Messieurs les antisionistes, je ne
voudrais pas vous paraître vieux jeu et encore moins grossier... L'homme de la
pampa parfois rude, reste toujours courtois... Mais la vérité m'oblige à vous
le dire : vous commencez à nous les briser menu ! ».
À Gaza … Vous les
gauchistes à la pensée acnéique, allez-vous faire mettre … en prison ! Vous les
« juifs » libéraux, allez-vous faire mettre… la rouelle ! Vous les homosexuels
humanistes, allez-vous faire mettre… malgré vous ! Vous les féministes écolos, allez-vous
faire mettre… un voile ! Et vous, vous les turlupinés de la politique, allez-vous
faire mettre …
Le boomerang va vous
revenir dans la tronche ! Gare au gorille ! Comme disait Brassens.