L’immigration de masse
n’est pas une chance pour la France. C’est une catastrophe. Une grande
catastrophe : identitaire, sécuritaire, scolaire, administrative, sanitaire,
économique, sociale, budgétaire, environnementale, politique, diplomatique,
démographique ; c’est aussi une catastrophe pour les libertés.
Il
est temps de rappeler les faits, dans toute leur réalité, c’est-à-dire dans
toute leur brutalité. Sans haine, bien sûr, mais aussi sans faux semblants, ni
tartufferies, ni concessions aux convenances de la bien-pensance.
– CATASTROPHE
IDENTITAIRE.
Beaucoup de Français
de souche européenne se sentent devenir étrangers dans leur propre pays. Dans certains quartiers, ils
deviennent une minorité opprimée. Des coutumes étrangères – voile islamique,
boubous, djellabas – leur sont imposées dans l’espace public. Des règles
alimentaires musulmanes s’implantent dans leurs abattoirs et s’imposent dans
leurs assiettes. Les paysages urbains sont transformés par l’édification de
mosquées monumentales, expression d’une prise de contrôle symbolique du
territoire français. Les programmes scolaires et leurs mises en œuvre sont «
adaptés » aux exigences de minorités venues d’ailleurs. Les principes
républicains (laïcité, mérite, égalité de droit) sont bafoués. La France devient multiculturelle et donc
multiconflictuelle.
– CATASTROPHE
SÉCURITAIRE.
Du
strict point de vue des faits, il est incontestable que la très grande majorité
des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes. Les violences faites aux
femmes, les agressions dans les écoles, les rencontres sportives entre amateurs
qui tournent mal, sont concentrées dans les quartiers de l’immigration et les
périphéries qu’ils impactent. Plus
généralement, l’explosion de la délinquance, depuis les années 1970, est en
relation directe avec la progression de l’immigration. Dans les prisons, de
l’ordre des deux tiers des personnes incarcérées ne sont pas des Français de
souche. Plus de la moitié des détenus sont musulmans. Près de 800 quartiers
sont devenus des zones de non-droit où les pompiers et les SAMU s’exposent à
être caillassés et où les médecins hésitent à s’aventurer.
– CATASTROPHE
POUR LES LIBERTÉS.
La
montée de l’insécurité liée à l’immigration limite dans les faits la liberté
d’aller et venir (dans certains quartiers ou moyens de transport) des honnêtes
citoyens. La lutte contre l’insécurité n’a pas porté sur ses vraies causes mais
a provoqué une multiplication des lois sécuritaires potentiellement dangereuses
pour les libertés : inflation du nombre des incriminations pénales, extension
des délais de garde à vue, essor de la vidéo-surveillance, développement de la
sécurité privée. Pour imposer, sans
débat et sans consultation des Français, une politique migratoire insensée les
gouvernements successifs ont fait voter des lois liberticides : lois Pleven
(1972), Gayssot (1990), Toubon (1994), Taubira (2002) qui sont des atteintes
successives à la liberté d’expression, en même temps qu’une véritable
régression civilisationnelle.
– CATASTROPHE
SCOLAIRE.
Les réformes
pédagogiques et le collège unique ont débouché sur une dégradation de
l’acquisition des connaissances par les élèves. Ce phénomène est grandement
amplifié par l’hétérogénéité croissante des classes en raison d’une immigration
qui accentue les différences entre élèves, s’agissant des capacités cognitives,
de la maîtrise de la langue française et de l’acceptation du contenu des
programmes (histoire, littérature, biologie). L’affectation des enseignants
débutants dans les banlieues de l’immigration rend leur recrutement de plus en
plus difficile et conduit souvent au découragement de ceux qui ont choisi le
métier de professeur. Cet ensemble de faits explique qu’aux tests
internationaux PISA, les performances des élèves scolarisés en France déclinent
davantage que dans les pays voisins. À
contrario, c’est la Finlande, pays européen le plus homogène ethniquement, qui
obtient les meilleurs résultats internationaux.
– CATASTROPHE
ADMINISTRATIVE.
Certains immigrés sont
amenés à importer des pratiques frauduleuses souvent jugées normales dans leur
pays d’origine :
fausses déclarations, corruption active de fonctionnaire ou menaces. Les
fonctionnaires de police, des préfectures, des services du permis de conduire,
les agents des services sociaux mais aussi les enseignants sont exposés à ces
comportements.
– CATASTROPHE
POUR LA SANTÉ PUBLIQUE.
Compte tenu des
contraintes budgétaires qui l’encadrent et de l’allongement de la vie, le
système sanitaire français est au bord de la rupture financière. L’immigration apporte des
déséquilibres supplémentaires : un nombre croissant de bénéficiaires non
cotisants (CMU, CMU complémentaire, Aide médicale d’État), du tourisme médical
offrant l’accès à des lits d’hôpitaux parfois en nombre insuffisant, l’essor de
maladies rares en France (tuberculose, SIDA) mais fréquentes dans les départements
à forte immigration africaine (93, 95 notamment). L’organisation même des
services d’urgence est perturbée par des comportements compulsifs, voire
agressifs, de personnes ne suivant pas le parcours de soins habituel. Or cette augmentation de la demande médicale
n’ayant été ni anticipée ni financée, les hôpitaux sont conduits à recruter des
médecins étrangers sous-payés et parfois sous-qualifiés.
– CATASTROPHE
POUR L’EMPLOI.
Le chômage dépasse le
seuil de 10% de la population active, 15% en prenant en compte le chômage
partiel. C’est une
cause majeure de malaise social et de déficit budgétaire. L’immigration n’est
pas seule en cause mais amplifie le phénomène. Le taux de chômage des étrangers
africains ou maghrébins est le double du taux français, selon l’INSEE. Le taux
de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine ou africaine est aussi
le double de celui des jeunes Français d’origine européenne (1). On connaît l’antienne cent fois
répétée : « Les étrangers font le travail que les Français ne veulent plus
faire ». Pour être plus exact, il faudrait dire : « …ou plutôt que les
étrangers déjà installés et les immigrés de la seconde génération ne veulent
plus faire non plus ». Les immigrés qui
entrent aujourd’hui en France maintiennent au chômage des étrangers déjà
présents ; et ce sont les parents des chômeurs de demain.
– CATASTROPHE
POUR LES SALAIRES.
Sous l’effet de la
poursuite inconsidérée de l’immigration, les salaires baissent dans de nombreux
secteurs et métiers : ouvriers
du bâtiment et travaux publics, employés de la restauration ou des services
d’aide à la personne, artisans mais aussi techniciens et ingénieurs, notamment
dans l’informatique, sont concernés. Ce sont les jeunes actifs entrant sur le
marché du travail qui sont les premières victimes de ce phénomène. L’ouverture
des frontières offre un immense réservoir de main-d’œuvre aux sociétés
industrielles capitalistes tandis que l’État-providence assure à tous un revenu
minimal : d’où le développement
simultané du chômage, de la baisse des salaires et de la montée des déficits.
Difficile de faire pire !
– CATASTROPHE
BUDGÉTAIRE.
Dans un pays en
sous-emploi, l’immigration est un boulet économique : toute entrée de personnes
supplémentaires sur le territoire accroît les charges sociales et les frais
généraux de la nation, sans recettes correspondantes. En appliquant les modes de calcul
du prix Nobel Maurice Allais on peut estimer à 18 milliards d’euros, chaque
année, les coûts d’investissement (logements, hôpitaux, écoles, transports,
prisons) et les charges de fonctionnement (écoles, aides et prestations
sociales) liés à l’entrée de plus de 200 000 étrangers supplémentaires. Ceux
qui prétendent, contre tout bon sens, que l’immigration améliore les comptes
français oublient deux choses : que la France est en sous-emploi et qu’il est
inexact de comparer une population immigrée jeune à une population française
âgée puisque celle-ci compte… de vieux immigrés naturalisés. Enfin, une partie des salaires et des aides
sociales perçues repart, à hauteur de plusieurs milliards d’euros, vers les
pays d’origine, ce qui creuse le déficit de la balance des paiements française.
– CATASTROPHE
ENVIRONNEMENTALE ET POUR L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE.
L’immigration de masse
aboutit à déstructurer les espaces urbains. Elle provoque le white flight (2) et amplifie la crise du logement et la rurbanisation du
territoire ; résultat : l’artificialisation des sols s’accélère ; tous les dix
ans, l’équivalent de la surface d’un département est artificialisé, ce qui
détruit des paysages, fruits d’un équilibre millénaire. La gestion des déchets dans les quartiers de l’immigration et dans de
nombreux campements Roms pose des problèmes environnementaux graves.
– CATASTROPHE
DANS LES TRANSPORTS.
En trente ans, la
situation dans les transports publics des grandes métropoles s’est profondément
dégradée : d’abord,
parce que les réseaux de transport doivent déplacer davantage d’usagers sans
disposer pour cela de recettes supplémentaires correspondantes ; ensuite, parce
que les comportements irresponsables (blocage des fermetures de portes des
trains, descente sur les voies de chemin de fer), les actes de vandalisme et
les agressions, particulièrement fréquents sur les lignes desservant les
banlieues de l’immigration, se répercutent sur l’ensemble des réseaux, générant
des retards à répétition. Les vols de
métaux, commis par des mafias souvent venues d’ailleurs, sont une cause additionnelle
de perturbations.
– CATASTROPHE
POLITIQUE.
Selon la Constitution,
« la souveraineté appartient au peuple », et « la loi est l’expression de la
volonté générale ».
Or, pour qu’un groupe humain fasse peuple, il faut qu’il partage des valeurs,
des coutumes et des comportements communs. Cela suppose l’assimilation. La
communautarisation ethnique et religieuse s’y oppose. Les minorités monnaient
leurs voix. Ce qui conduit les maires à « courtiser l’islamisme » (3) et le parti socialiste à fonder sa stratégie électorale sur le remplacement
des classes populaires françaises par les minorités étrangères.
– CATASTROPHE
POUR LA SOUVERAINETÉ FRANÇAISE.
À terme, nos options
de politique étrangère risquent d’être prises au regard des réactions
éventuelles de minorités arabophones ou islamisées présentes sur notre sol. D’ores et déjà, celles-ci sont la
cible de spectaculaires opérations d’influence de la part des États-Unis et du
Qatar, sans compter le financement de mosquées par l’Arabie Saoudite, le Maroc,
l’Algérie ou la Turquie.
– CATASTROPHE
DÉMOGRAPHIQUE.
À moyen et long
terme, c’est à une substitution de population que nous assistons. C’est déjà le cas en
Seine-Saint-Denis où plus de la moitié de la population est noire ou
maghrébine. C’est aussi le cas dans la grande majorité des 800 quartiers «
sensibles ». Ce pourrait être, à terme, le cas de l’ensemble de la France
menacée de « grand remplacement », selon la juste expression de l’écrivain
Renaud Camus. Ce génocide lent a deux
causes : l’arrivée de populations étrangères fécondes, en raison notamment
de l’immigration nuptiale (entrée en France de jeunes femmes avec un taux de
fécondité élevée) ; mais aussi le découragement de bien des familles de souche
européenne qui se heurtent à des difficultés croissantes pour se loger, pour se
déplacer et pour trouver des écoles adaptées à leurs enfants. La surnatalité ou
la seule irruption étrangère est aussi une cause de la dénatalité française. Ce
phénomène a été observé par le passé dans l’effondrement de nombreuses
civilisations, notamment méso-américaines. La
catastrophe démographique est évidemment de loin la plus grave car elle est
potentiellement irréversible.
FAIRE FACE À LA CRISE
EXISTENTIELLE DU PEUPLE FRANÇAIS
Certes,
l’ensemble des difficultés françaises ne saurait être réduit à l’immigration. La crise existentielle du peuple français
est la cause majeure de l’abaissement français. Mais il serait vain
d’envisager – par aveuglement, paresse intellectuelle, lâcheté morale,
opportunisme médiatique ou cynisme politique – un quelconque relèvement français
(ou européen) sans que soit posée la question de l’immigration. Pour une raison
simple : oser s’attaquer au problème de
l’immigration, c’est la première étape du redressement, car c’est le tabou le
plus fort qu’il faut briser : celui de la mauvaise conscience et de la
repentance.
Andrea Massari est chercheur
à la Fondation Polémia.
1. Sources : INSEE, Nombre de chômeurs
et taux de chômage selon la nationalité, le sexe et l’âge en 2009 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03323
et ministère de l’Intérieur, Infos migrations, mai 2011.
2. « White flight désigne la migration
des personnes de race europoïde de zones urbaines qui ont vu un taux
d’immigration de populations allogènes augmenter significativement. » «
L’expression, née aux Etats-Unis, est utilisée pour l’exode des populations
blanches des centres-villes américains après la fin de la ségrégation raciale.
» (Sources : Wikipedia et Wiktionnaire.)
3. Selon le titre d’un livre de Joachim
Veliocas, de l’Observatoire de l’islamisation.
(posté par Marino)