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a France est en deuil. Les familles des victimes sont étreintes
par le chagrin. La Nation témoigne de sa compassion. Nos Drapeaux tricolores
ressurgissent. La Marseillaise retentit de loin en loin comme cela ne s’était
pas produit depuis fort longtemps. La France est en guerre. On pourrait… on
voudrait croire à un salutaire sursaut patriotique avec la farouche
détermination d’en découdre avec l’ennemi. Et pourtant…n
Et pourtant, l’esprit de toutes
ces manifestations spontanées des premiers jours qui suivirent les attentats
est en passe d’être dénaturé et récupéré. Comme celles de Janvier...
Esprit dénaturé par des
médias qui n’ont de cesse de mettre l’accent sur tous les aspects émollients de
la situation : les pleurs, les gros plans sur les mines déconfites, les démonstrations
de sensiblerie devant caméra. Des caméras qui se sont notamment attardées sur
une femme baisant les mains d’un musulman ou sur quelques « idiots utiles » vantant le « vivre ensemble ». Des bougies contre des Kalachnikov :
les djihadistes doivent rigoler.
Esprit récupéré par un « président » qui surfe sur le
malheur et la souffrance des gens en espérant remonter dans l’estime publique à
l’approche des élections.
Les propos qu’il a proférés
lors de la cérémonie aux Invalides sont d’ailleurs totalement indignes d’un
chef d’État. « Ni haine, ni
vengeance », a-t-il osé dire. Devrions-nous alors aimer l’ennemi, tendre l’autre
joue et en rester là ?... Des propos imbéciles qui témoignent à la fois d’une
inconscience notoire et d’une lâcheté sans borne. D’une prétention écœurante
également lorsqu’on l’a vu assis tout seul, bien détaché devant la foule des « sans-dents »,
comme ils les appellent. Comme pour bien faire croire que tout le monde est
rassemblé derrière lui. Le poids de l’image… mais pas celui de Hollande.
Tout en participant à la
peine des familles, un véritable chef aurait eu des accents plus virils et martiaux.
Il en aurait appelé à la mobilisation contre l’ennemi et aurait évoqué les
combats à mener. Avec le prix des sacrifices mais la joie de la victoire.
Mais rien de tout cela. Au
contraire, Hollande aura eu une attitude pleurnicharde et larmoyante. Au ton
énergique qui eut été de mise, il a préféré celui du prêche à deux balles sous
une mine fataliste et compassée. Les militaires qui assistaient à la cérémonie
devaient en bouillir sous leur képi. Surtout lorsque fut interprétée la chanson
« Quand on n’a que l’amour » là où nous aurions préféré un chant
guerrier. Pourquoi pas « le Chant du Départ »…
En fait, à cette malheureuse
occasion Hollande aura une fois de plus montré ce dont il est capable : c’est-à-dire
de pas grand-chose.
L’heure
est aux tambours de guerre !... mais Hollande joue du pipeau.n
Elle baise la main d'un musulman... Déjà couchée ! |