POLITIQUE
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présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé le 7 janvier que son
parti devait changer de nom pour être perçu comme un «parti de gouvernement»,
susceptible de nouer des alliances politiques. «Il faut maintenant que
le FN termine sa mue» et passe de «parti d'opposition, de
contestation» à un parti de «gouvernement», a expliqué Marine Le Pen, le 7
janvier, lors d'une conférence de presse à Alençon, huitième étape de sa tournée de «refondation».■
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our faire évoluer les
mentalités et atteindre son objectif, la présidente du Front national (FN),
Marine le Pen, souhaite changer le nom du parti. Les militants sont «plutôt majoritairement pour un changement
de nom» à ce stade du dépouillement des questionnaires envoyés dans le
cadre de la refondation du parti, d'après la dirigeante frontiste. Elle a
qualifié de « fake news » les chiffres avancés par RTL,
pour qui 80% des militants seraient opposés au changement de patronyme du
parti.
IL NE FAUT PAS HÉSITER À SE DONNER LES MOYENS DE LA
VICTOIRE
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i la tendance générale
semble être au changement de nom, «un certain nombre de noms seront
suggérés» au congrès du FN le 11 mars et les militants voteront «sur
ces noms», toujours selon Marine Le Pen.
«Aujourd'hui, si nous changeons
le Front national alors il faut aussi changer l'appellation»,
a-t-elle défendu.
«Si un nom contient une
charge qui puisse susciter des craintes, ou [a] une charge émotionnelle qui
soit trop forte, et il semblerait que ce soit quand même le cas du Front
national, alors il ne faut pas hésiter à se donner les moyens de la victoire»,
a plaidé l'ancienne candidate à la présidentielle.
Un
nouveau nom pour le FN ?
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OBJECTIF DE MARINE LE PEN : CRÉER DES ALLIANCES
AVEC D'AUTRES PARTIS
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joutant : «Si nous
voulons que ce mouvement soit entendu, envisagé comme parti de gouvernement,
susceptible de nouer des alliances, alors il faut que ceux qui éventuellement
seraient tentés par cette alliance se disent [qu'] il y a un nouveau mouvement
qui tient compte de cette capacité, de cette possibilité de nouer des
alliances», a-t-elle ajouté.
«Nous ne pouvons pas
réfléchir en terme de nostalgie», selon la députée du Pas-de-Calais. «Un parti
politique est un outil qui doit servir à arriver au pouvoir. Ce n'est pas une
fin en soi», a-t-elle poursuivi.
«Nous devons non seulement continuer à
pointer du doigt les incohérences, les défaillances, les carences de la
politique qui est mise en œuvre aujourd'hui mais nous devons être aussi
capables de présenter aux Français les projets qui sont les nôtres», a-t-elle
conclu.
Saluant les succès
électoraux de partis eurosceptiques et anti-immigration en Pologne, en
Hongrie et en Autriche, où le parti FPÖ a obtenu des
ministères régaliens, Marine Le Pen a affirmé pouvoir
«envisager sérieusement une véritable bascule au niveau européen».
«Jamais le projet que nous portons n'a
été aussi près d'une réalisation effective» en Europe, a-t-elle encore
souligné.■ Source