TRIBUNE LIBRE
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notre nouveau président, l'état de grâce prend fin et il va devoir désormais
confirmer l'essai de sa victoire en demi-teinte de mai dernier. Le début de
l'année qui voit la fin de la trêve des confiseurs va l'amener au pied du mur,
héritant du bâton merdeux cédé par son illustre prédécesseur, la patate chaude
du projet d'aéroport de Notre Dame des Landes.■
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e cadeau empoisonné que
François Hollande n'aura pas eu le courage d'affronter en face, préférant se
focaliser sur le mariage homosexuel, beaucoup moins risqué même si ce funeste
projet aura rencontré une résistance plus importante que prévu. Entreprise hélas
vouée à l'échec puisque l'on constate, à chaque manifestation, que seules les
revendications exprimées avec violence aboutissent. Ce qui n'était pas le cas des opposants au mariage pour tous qui ont
défilé dans le calme et la dignité.
Il
va donc devoir gérer l'évacuation et le démantèlement du camp retranché des « zadistes »,
ces anarchistes crasseux qui ont annexé cette partie du territoire au prétexte
d'une défense de l'environnement. Cause dont, visiblement, ils se soucient peu,
voire pas du tout, au vu de l'état du dépotoir pouilleux dans lequel ils se
complaisent.
Emmanuel macron, Édouard
Philippe et Gérard Collomb sont donc face à leurs responsabilités et nous
allons voir comment ils se sortent de ce qui s'annonce comme une entreprise à
hauts risques. Car ils se heurtent à des
mercenaires déterminés à engager l'épreuve de force avec les autorités, la
violence étant leur principal argument à opposer.
Quelle que soit l'option
choisie par le président, qu'il s'agisse du lancement d'un nouvel aéroport sur
ce site ou la modernisation de celui de Nantes déjà existant, la suppression de
cette zone occupée illégalement devra s'opérer. Il reste à espérer que le choix
présidentiel portera exclusivement sur des questions, économiques,
stratégiques, politiques et non pas en fonction de la présence de ces
altermondialistes fanatisés qui feraient de la menace de l'usage de la violence
une arme de chantage.
Le gouvernement a été clair
sur ce sujet, estimant que cette occupation illicite et inacceptable devait
cesser. Mais si ce camp «
militaroécolocrado » doit être rayé de la carte, peut-être faut-il rappeler
à l’exécutif que notre pays dénombre hélas des
centaines d'autres zones dites de non droit qui échappent à la loi Républicaine :
des enclaves mafieuses et terroristes qui se sont développées au fil du temps
sans que les pouvoirs publics par lâcheté coupable ne s'y opposent. Et cela
concerne aussi bien les gouvernements successifs de droite et de gauche qui se
sont alternés durant plusieurs décennies sans chercher à mettre un frein à
cette prise de contrôle par la racaille de pans entiers de notre territoire.
Le
démantèlement de la ZAD de notre Dame des Landes devrait donc être le point de
départ d'une opération de grande envergure, une grande lessive qui consiste à
reprendre un à un ces territoires perdus jusqu’à totale éradication de la
vermine qui a pris possession ces zones abandonnées à la sauvagerie.
►Si Emmanuel Macron est
l'homme de la situation qu'il prétend être, il dispose là d'un atout majeur,
d'une carte maîtresse à jouer. Ce peut être l'occasion pour lui de barrer la
route et étouffer dans l’œuf la droite pilotée par le nouveau patron de « Les Républicains » qui
voudrait, du moins verbalement, incarner une droite forte qui prône le retour
de la rigueur et de la fermeté sur le plan sécuritaire.■