Communiqué de Presse
de Karim Ouchikh, Conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie
et à la Liberté d’expression, Président exécutif du SIEL
La
Maison de l’Histoire de France a vécu. Selon un décret paru mercredi 26
décembre au Journal Officiel, l’établissement public chargé de mener à bien ce
projet voulu par Nicolas Sarkozy, sera officiellement dissous le 31 décembre
2012.
Contre
l’avis d’une partie des historiens, l’ancien président de la République avait
imposé en septembre 2010 la création d’une institution dont l’ambition affichée
était de « renforcer l’identité culturelle de la France ».
Dénoncé unanimement par une gauche bien-pensante, soutenu du bout des lèvres
par une droite parlementaire frileuse, ce projet controversé ne pouvait
survivre aux arrière-pensées politiciennes qui avaient pitoyablement présidé à
sa difficile création.
L’Histoire
de France ne doit pas être le jouet des affrontements de façade qui opposent
les frères siamois de l’UMPS. Pour affronter son avenir avec confiance, la
France a besoin de ressouder nos compatriotes, si désemparés par ces temps de
crise, autour d’un roman national fédérateur, d’une Histoire qui tourne le dos
aux innombrables accès de repentance qui contaminent tant les discours
officiels actuels, d’un récit passionné dont le contenu éminent ne se
confondrait pas avec les disciplines historiques scientifiques qui doivent être
sanctuarisées.
Plutôt
que de limiter les ambitions de notre pays en ce domaine à la création étriquée
d’une institution muséographique, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine
s’engagent, avec un volontarisme sincère, à rénover en profondeur
l’enseignement de l’Histoire de France, en rétablissant notamment la
compréhension chronologique et spatiale de notre passé, afin de redonner à nos
élèves, tous établissements scolaires confondus, les motifs de fierté légitimes
qu’ils se doivent, aux côtés de leurs aînés, de cultiver inlassablement
vis-à-vis de notre admirable Histoire multiséculaire.