La traite négrière
orientale a été la plus meurtrière, un véritable génocide : 17 millions de
morts, déportés, castrés par les musulmans. Tidiane N'Diaye, un musulman
sénégalais, anthropologue et économiste, est l'auteur du livre « Le
génocide voilé », une enquête historique.
Clip de la campagne de
la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs
À
quelques jours de la Journée Internationale de l'Abolition de l'Esclavage, le 2
décembre, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs appelle les pays
arabes à reconnaître leur rôle dans la traite des Noirs et l’esclavage.
«
Les États Arabes doivent, aussi, assumer la traite des noirs ». C’est le
titre d’une pétition en ligne et de la lettre adressée par la
Fondation, à toutes les ambassades de « pays arabes » en France (Maroc, Koweit,
Egypte, Liban, Algérie, Tunisie, Yemen…).
«
Inévitablement associée à son aspect occidental, la traite d’esclaves africains
a aussi concerné le Maghreb et le monde arabe. Le plus grand commerce négrier
de l’Histoire a permis la déportation de 40% des 42 millions de personnes vers
le Maroc, en Algérie, en Arabie Saoudite, en Égypte, etc. », rappelle la
Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs, dans sa lettre ouverte.
Cette
association bordelaise, présidée par Karfa Diallo, juriste, écrivain et
guide conférencier, exige « de sortir de l’oubli » :
«
Après l’important travail de mémoire sur la traite des Noirs entrepris par les
nations occidentales (lois, musées et initiatives de la société civile) et de
plus en plus par l’Afrique noire (1ère loi africaine au Sénégal et nombreux
lieux de mémoire), il importe que le monde arabe ouvre ce chapitre de son
histoire pour dessiner un quotidien plus humain pour ses populations. »
L’association
appelle à un rassemblement le 2 décembre devant l’ambassade du Maroc à
Paris.
RespectMag,
28 novembre 2012 via Poste de Veille