FPI-Le Gaulois – Les socialistes
continuent de saborder le système représentatif français.
Terminées les
élections cantonales. Elles s'appelleront désormais « élections
départementales ». Quelle réforme !
De plus, elles désigneront
partout un conseiller et une conseillère par canton. C’est l’idéologie forcenée
introduite aux forceps !
Elles auront lieu en 2015 au lieu de 2014, comme
les élections régionales : l'actuelle majorité de gauche gagnera ainsi un an de mandat supplémentaire !
D'autre
part, si le parlement suit le gouvernement, les conseillers communautaires
(Lille Métropole par exemple mais aussi les groupements de communes plus
petits) seront à l'avenir élus au suffrage universel, une conséquence tirée de
la généralisation de ces structures aux pouvoirs de plus en plus étendus. Ce système, s’il paraît plus normal par son
recours au suffrage universel, ne fera que déboucher à terme sur la disparition
progressive des petites Communes voulue par Bruxelles.
Comme
le nombre d'élus restera le même, il faudra diviser par deux le nombre de
cantons. L'exécutif en profitera pour, dit-il, « améliorer la
représentativité des élus » en limitant les écarts de population entre
cantons, au risque d'encourir le reproche de « charcutage » de la
part de l'opposition. Ce projet de redécoupage devrait, selon les dires du
gouvernement, être soumis à chaque assemblée départementale. Sans préciser s’il s’agira pour elles de donner
un avis purement consultatif ou de prendre une décision.
Autre
innovation, les conseillers des groupements de communes, désignés jusqu'à
présent par les conseils municipaux, seront élus par les électeurs en même temps
que le maire et son équipe pour, dixit le gouvernement, « conférer une
véritable légitimité démocratique aux intercommunalités ». Ça, c’est pour l’habillage !
Aujourd’hui,
plus de 96% des communes délèguent une
partie de leurs compétences (assainissement, traitement des déchets, notamment)
à l'intercommunalité qui, dans les faits, est de la fusion progressive de Communes.
Mais il n'y aura pas
de scrutin distinct des conseillers communautaires. Ils seront « fléchés »
en tant que tels sur chaque liste des municipales.
Enfin,
toutes les communes comptant 1.000 habitants au moins (environ 12.000 des
36.700) éliront leurs conseillers municipaux au scrutin de liste à la
proportionnelle. Jusqu'à présent ce mode de scrutin ne concernait que les
localités de 3.500 habitants au moins, au nombre de 3.500 environ. Ce qui permettra d’introduire
davantage d’élus de gauche dans les petites Communes en prévision des élections
sénatoriales.
« C'est
un plus pour la démocratie locale. Cela signifie une équipe, un projet, la
parité, une représentation de l'opposition dans les conseils municipaux »,
s'est félicité le président de l'Association des maires de France, Jacques
Pélissard (UMP).
UMPS… tous d’accord !
Les Conseils Généraux en 2011