Pour faire face à nos
besoins énergétiques et déterminer comment y répondre, la France lance, à
partir de ce jeudi 29 novembre 2012 un débat national sur la «transition
énergétique».
Ce
débat devait se tenir il y a quelques semaines mais avait été reporté en raison
des vives réactions du monde associatif à l'annonce de la composition du comité
de pilotage. Celui-ci avait été jugé déséquilibré en raison de la présence de
deux grands acteurs du nucléaire et d'aucun représentant des énergies renouvelables.
La
France va avoir un débat national sur la transition énergétique pour engager
l'avenir en utilisant moins de nucléaire, moins d'énergies fossiles, plus
d'énergies renouvelables et tout cela en divisant par quatre ses émissions de
gaz à effet de serre d'ici à 2050.
Un
enjeu vital pour le pays mais qui engage la France dans une trajectoire
vivement contestée par les promoteurs du nucléaire et des énergies fossiles,
comme par les écologistes qui souhaiteraient des engagements plus forts.
C’est
un dossier difficile qui devrait aboutir sur une future loi de programmation,
après des débats qui, -avant même de commencer- ont déjà été reportés il y a
quelques semaines, sous la pression des ONG qui ont trouvé que la présence de
deux acteurs du nucléaire parmi les sages était inappropriée.
Greenpeace
et les Amis de la terre se sont alors retirés du débat et Pascal Colombani,
l'ancien dirigeant du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a démissionné du Comité
des sages qui depuis, a été élargi à deux autres personnes : Michel Rollier
ancien dirigeant du groupe Michelin et Georges Mercadal, ancien vice-président
de la Commission nationale du débat public.
Avec
RFI