François
Hollande a affirmé dimanche la "mobilisation la plus totale" de l'État
contre "toutes les menaces terroristes" après le démantèlement d'une
cellule islamiste radicale soupçonnée de préparer des actions violentes en
France.
Le
président a reçu à leur demande des représentants de la communauté juive,
inquiète pour sa sécurité après l'interpellation d'une dizaine de personnes
soupçonnées d'appartenir à la mouvance djihadiste en région parisienne, sur la
Côte d'Azur et dans l'Est. Un suspect a été tué lors d'un échange de tirs avec
la police à Strasbourg.
Dans
une déclaration après cette rencontre, François Hollande a souligné la
"mobilisation la plus totale de l'État pour lutter contre toutes les
menaces terroristes".
Le
président de la République a salué le travail des forces de l'ordre visant à
démanteler une cellule islamiste "dont tout laisse à penser qu'elle avait
déjà frappé et qu'elle pouvait aussi le faire dans les prochaines
semaines".
Il
a rappelé à cet égard le renforcement de la lutte contre le terrorisme en
France, qui fait l'objet d'un texte examiné mercredi dernier en conseil des
ministres.
Devant
les inquiétudes exprimées par ses interlocuteurs, le chef de l'État a réaffirmé
l'intransigeance des pouvoirs publics contre le racisme et l'antisémitisme.
"Rien ne doit être toléré, rien ne doit passer. Tout acte, tout propos
sera poursuivi avec la plus grande fermeté", a-t-il dit.
Alors
que deux fêtes juives sont célébrées ces jours-ci - Sukkot et Sim'hat Torah -,
il a annoncé un renforcement "ces prochains jours, ces prochaines
heures" de la protection des lieux de culte.
L'opération
de police menée ce week-end était liée à l'enquête sur le jet d'une grenade
dans une épicerie casher de Sarcelles (Val-d'Oise) qui avait fait un blessé
léger le 19 septembre, six mois jour pour jour après la tuerie devant une école
juive de Toulouse où Mohamed Merah, qui se réclamait d'Al Qaïda, a tué quatre
personnes, dont trois enfants.
Avec
Reuters