TERRORISME
C
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omme c'était prévisible, le président
Macron vient de nous démontrer qu'il n'est pas l'homme de la situation pour
diriger la France. Et son discours, lors de son déplacement en Arabie Saoudite,
est là pour l'attester s'agissant du cas des ressortissants parait-il Français
aujourd'hui entre les mains de l'armée Syrienne, la vraie, la légitime... et
des militaires Kurdes après la chute des bastions djihadistes dans ces régions.■
N
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otre chef des armées ne voit
donc pas d'objection à voir revenir ces combattants et leurs familles qui nous
jouent la complainte du repenti en demandant pardon et qui devraient être jugés et condamnés en France pour leur
participation à une entreprise terroriste.
C'est
généreux, c'est cadeau, c'est Noël halal avant l'heure,
car il est probable que le traitement qui leur sera infligé par notre justice
sera sans commune mesure avec celui qu'ils auraient subi sur place. Et c'est
regrettable car nous aurions pu nous éviter des procès interminables qui se
solderont par des verdicts d'une grande clémence, pour peu que maître Moretti soit à la barre pour transformer les
assassins en victimes innocentes, en brebis égarées qui se seront laissées
entraîner à l'insu de leur plein gré dans une aventure exotique sans en mesurer
les conséquences.
Organiser
ce rapatriement aux frais du contribuable qui est aussi une cible pour ces fous
d’Allah est donc un acte de faiblesse impardonnable. Ramener
à la maison ces candidats à la guerre sainte est une erreur politique majeure
et un danger pour le futur car les peines de prison qui seront prononcées
seront de courte durée. Et ces individus, qui continueront à se radicaliser
derrière les barreaux, seront un jour ou l'autre remis dans le circuit et plus
déterminés que jamais à nous porter atteinte. Le sentiment de vengeance venant se greffer sur celui de la haine contre
l'Occident.
Voilà, le sort plus raisonnable pour ces
gens-là
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Et que l'on ne vienne pas
nous faire pleurer avec les femmes et les enfants car il ne devrait pas y avoir
de place pour la moindre compassion et d’états d'âme envers ceux qui ont choisi
de rejoindre délibérément le camp du mal et la progéniture, certes victime innocente, doit être considérée comme un
regrettable dégât collatéral, rien de plus.
►Lorsque
l'on prend les armes et que l'on tue au nom d'une idéologie violente et mortifère,
il faut en assumer intégralement les conséquences y compris les plus désagréables
pour les siens.■