jeudi 23 novembre 2017

Les Blancs : une race inférieure ? par Marc NOÉ

TRIBUNE LIBRE

L ‘Histoire du monde se révèle être une longue succession de luttes, d’antagonismes d’ordre politique, idéologique, religieux, racial, voire de chocs et de conflits de civilisations. Ces différents aspects étant, par ailleurs, souvent étroitement imbriqués et simultanés.■

UNE HISTOIRE MONDIALE TUMULTUEUSE

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our mémoire citons quelques exemples : l’avènement du monothéisme moyen-oriental contre les religions antiques, Rome contre le monde « barbare », le Christianisme contre le Paganisme ou polythéisme européen, les guerres ou rivalités entre Chrétiens (Catholiques, Protestants, Orthodoxes, Anglicans) puis entre monothéistes (Chrétiens, Musulmans) ; la querelle des idéalistes contre les matérialistes, puis celle des matérialistes entre eux (marxisme et capitalisme). Aucune page d’Histoire n’est exempte de ce genre de rivalités où chaque camp essaie d’affirmer sa supériorité sur l’autre d’une manière ou d’une autre.

Le Dieu Janus.
Communisme et capitalisme :
Les deux faces d’un même matérialisme


Notre monde d’aujourd’hui n’échappe pas à la règle qui voit, notamment, s’affronter l’idéologie raciste et l’idéologie antiraciste, sans pour autant ignorer leur étroite imbrication avec d’autres : capitalisme-anticapitalisme, socialisme-antisocialisme, étatisme-libéralisme… Chaque force active provoquant immanquablement une force contraire.
Alors, qu’en est-il ?

 
L’IDÉOLOGIE RACISTE

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lobalement, l’idéologie raciste veut affirmer la suprématie d’une race et de sa culture sur les autres. On en sait les effets surtout au travers des évènements de la Deuxième Guerre Mondiale. Mais à côté des théories d’Adolphe HITLER et de leurs funestes conséquences que tout le monde connait, d’autres propos nullement belliqueux mais néanmoins tout aussi racistes nous viennent de personnalités reconnues et tenues pour exemplaires.

Quelques citations:
« Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. » Jules FERRY – Discours devant les Députés – 1885.
« Si nous avons le droit d’aller chez ces barbares, c’est parce que nous avons le devoir de les civiliser ». Jules FERRY
« Il faut non pas les traiter en égaux, mais se placer au point de vue d’une race supérieure qui conquiert ». Jules FERRY
« Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l’industrie. » Léon BLUM – 1925.

Voilà résumé en quelques phrases les ressorts et les motivations de la politique coloniale prônée par des personnalités laïques et républicaines « au-dessus de tout soupçon » et qui, cependant, n’ont jamais fait l’objet d’attaques de la part des lobbies antiracistes. L’actuel « Droit d’ingérence » n’est que la forme plus récente de cet état d’esprit supérieur et condescendant. En effet, au motif que les idées et visions du monde de quelques-uns seraient intrinsèquement des valeurs universelles, elles doivent par conséquent être exportées et appliquées de gré ou de force à toutes les populations, quelles que soient leurs cultures, leurs mœurs, leurs identités et traditions particulières.

Alors bien sûr, il ne s’agit pas de mettre HITLER, FERRY et BLUM dans le même sac. Le premier théorise la notion de « race supérieure », l’assimile à une sorte de matérialisme biologique, et penche pour l’extermination des Juifs, entre autres ; les deux autres en restent à une « posture de supériorité et de condescendance » pour justifier la colonisation. Une colonisation qui, loin de s’apparenter à un génocide, doit aussi être considéré sous ses aspects tant économico-financiers que géostratégiques.

Évidemment, entre ces trois personnalités, comme on dit : « Y a pas photo ». Ici, il convient juste de noter que les notions de « race supérieure » et de « supériorité » tout court, sont présentes dans les divers types de discours conquérants.

L’IDÉOLOGIE ANTIRACISTE

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our sa part, dans un contexte de mondialisation économique déclarée obligatoire et où l’identité des Peuples ne compte guère, l’idéologie antiraciste aboutit aujourd’hui à vouloir faire cohabiter sur le même territoire des populations complètement différentes et qui ne le souhaitent pas, nonobstant l’hypocrisie de certains discours militants.

Dans son combat pour faire triompher sa cause, cette idéologie ne fait rien d’autre, elle aussi, que tenter d’affirmer la supériorité de ses thèses. Elle n’a de cesse de vouloir prouver qu’elle a raison en éliminant l’adversaire. Il s’agit, là encore, d’un discours de conquête qui se veut supérieur.

Alors que la planète entière est truffée de luttes raciales ou ethniques, il faut remarquer que, dans la pratique, le champ d’opération de l’antiracisme se limite quasiment aux seuls territoires occidentaux et, d’une manière générale, aux régions gouvernées par des Blancs. Dans ces zones géographiques, l’antiracisme s’avère donc être spécifiquement une « arme anti-Blanc ». Dans les faits, il n’est rien d’autre qu’un racisme anti-Blanc et l’islam conquérant -c’est un pléonasme- en a fait son « Taser » favori.

Résultat de l’opération pour les Pays d’Europe : communautarismes, volonté d’être distingué et reconnu (donc discrimination), revendications culturelles et cultuelles, haines raciales ou ethniques (race = notion biologique et taxinomique / ethnie = entité d’héritage socioculturel), jalousies sociales, agressions répétées et, à terme, guerres civiles interethniques ou interraciales. La dernière phase est déjà « dans la seringue ».

Paradoxalement, il faut noter que beaucoup d’antiracistes nient l’existence des races, alors que les Lois antiracistes font elles-mêmes référence aux appartenances raciales et ethniques.

Parallèlement, tout le monde parle sans complexe des Pays ou Émirats Arabes, de l’Afrique Noire mais jamais de l’Europe Blanche. Tout ce qui est Blanc serait-il donc suspect ?… Mais suspect de quoi ?… de racisme, forcément. D’où l’antiracisme. CQFD ! Mais alors, il faudrait savoir : elles existent ou pas les races ?

Apparemment, elles semblent bien exister puisque le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) fait explicitement référence à une race lorsque, dans le préambule de ses statuts, il affirme que « les populations noires sont encore confrontées à des préjugés séculaires ». L’Article 2 de ces mêmes statuts précise encore que le CRAN a pour but de « promouvoir la solidarité au sein des populations noires de France » et de « promouvoir l’image des populations noires et œuvrer pour le développement et la dignité de ces populations ».

Si le verbe discriminer signifie distinguer, différencier, ne sommes-nous pas ici face à une discrimination bien réelle ?… volontairement ignorée et, comble de l'injustice, autorisée par la Loi ! Imaginons un instant le tollé unanime des bobos et antiracistes de tous poils si un Blanc venait à créer le CRAB (Conseil Représentatif des Associations Blanches) !

Et puis il y a surtout cet aspect culpabilisant tendant à rendre le Blanc responsable de tout ou presque tous les maux. Ainsi le Blanc est-il tenu pour responsable de l’esclavage, par exemple, en omettant soigneusement de dire que tous les Peuples -toutes races confondues- l’ont pratiqué à un moment ou à un autre de leur Histoire. Aujourd’hui certains États le pratiquent encore et ce ne sont pas des États Blancs (Voir ce qui se passe actuellement en Libye).

Au fait, un Français a-t-il songé à faire un procès au gouvernement italien au motif que les Romains, ancêtres des Italiens, ont réduit 80000 Gaulois en esclavage après la chute d’Alésia, en 52 av. JC ? Un Noir a-t-il seulement pensé à trainer en justice tel ou tel État Africain parce-que, à certaines époques, les chefs de tribu vendaient leurs prisonniers et même certains membres indésirables de leurs entourage à d’autres négriers, qu’ils soient Noirs, Arabes ou Blancs ? Un Européen (Français, Italien, Espagnol principalement) envisage-t-il un procès à l’encontre de Abdelaziz BOUTEFLIKA en raison des razzias effectuées par les Barbaresques de l’Algérois, pendant des siècles, sur les populations côtières et destinées à alimenter les marchés aux esclaves, avec la bénédiction de l’Empire Ottoman ?

La traite des Blancs et des Blanches ainsi que les razzias sur les côtes méditerranéennes sont aussi une réalité historique !... Et c’est d’ailleurs ce qui a motivé la prise d’Alger par les Troupes Françaises, en 1830. Le pétrole et le gaz n’avaient rien à voir dans l’affaire… puisque tout le monde ignorait qu’il y en avait et qu’on ne s’en servait pas à l’époque. Il n’y a que les ignares pour prétendre le contraire !

En agissant comme elle le fait, mensonge, omission, réécriture de l’Histoire, l’idéologie antiraciste ne fait donc qu’exacerber, chez les uns et les autres, la montée du racisme qu’elle prétend combattre… et réciproquement d’ailleurs. Il y a là comme un effet pervers de vases communicants alors que, quelle que soit sa race, un homme n’a pas à rougir de ce qu’il est, le Blanc comme les autres !

UNE TERRE, UN PEUPLE

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es différentes races ne sont pourtant pas nécessairement ou génétiquement ennemies… alors pourquoi créer des conditions débouchant sur de tels antagonismes ? La nature même du monde étant déjà conflictuelle, n’y a-t-il donc pas suffisamment d’autres motifs à guerroyer ? Et qu’y aurait-il de choquant dans la volonté de tous ces groupements humains à ce que Noirs, Arabes, Asiatiques, Blancs ou même Martiens veuillent vivre entre eux et distinctement des autres, ce qui ne signifie pas sans contact, ni relation, ni estime, ni sympathie ? Ce qui n’interdirait pas non plus à des personnes issus d’autres Peuples de résider sur des territoires autres que celui d’origine comme cela s’est toujours fait dans des proportions raisonnables.


Toutes les civilisations, tous les Empires, toutes les Nations ont, de tous temps, connu ce genre de contact « à la marge », ne serait-ce que par leurs échanges commerciaux qui ne datent pas d’hier. La notion naturelle « une Terre, un Peuple » éviterait ainsi bien des conflits racialo-ethniques intra-sociétaux sachant que l’ouverture au monde n’a rien à voir avec le mélange forcé des mondes qui, précisément, les fait disparaitre. Cette notion inhérente à l’Histoire de tous les Peuples n’a évidemment rien à voir avec un quelconque apartheid sur lequel débouchent inévitablement les communautarismes au sein d’un même État.

Chaque Peuple a droit à sa propre culture, à sa propre identité, à sa propre Terre qu’il lui appartient de protéger, de développer et de transmettre. Pourquoi donc s’acharner à faire disparaître toute cette diversité, soit par racisme, soit par antiracisme ?

Tokyo ne sera jamais Washington, Le Caire ne sera jamais Berlin, Zürich ne sera jamais Tombouctou, pas plus que Paris ne sera jamais Alger. Ou alors cela signifiera qu’une ou plusieurs civilisations auront disparu ! Il apparait pourtant bien évident que les Peuples et leurs cultures respectives sont bien plus à même de se tolérer et de s’estimer mutuellement dès lors qu’ils se distinguent et se développent librement dans un espace qui leur est propre. Le « village Terre » n’existe pas, le « citoyen du monde » non plus. Pas plus que « l’Homme » universel qui fait disparaître « LES HOMMES » particuliers.

Il n’y a que des hommes enracinés sur leurs terres et organisés en sociétés particulières. C’est déjà pas mal. Dans cet esprit, il faudrait voir à sortir un peu du schéma psychanalytique réducteur et débilitant du style « peur de l’autre parce-que ignorance de l’autre » dont on nous rebat les oreilles. Qui a peur de qui ? Qui a peur de quoi ? Qui ignore quoi ? Le monde ne serait-il peuplé que d’une bande de trouillards incultes que seuls les médias et les milieux autorisés – autorisés par qui ?- seraient habilités à éduquer doctement en leur expliquant les raisons mal fondées de leurs peurs idiotes !

Au XXIème Siècle, en un temps où la tendance est justement à la protection de la Nature, à la sauvegarde des espèces et des races animales, pourquoi les hommes avec leurs races, avec leurs ethnies, leurs cultures, leurs identités différentes, n’auraient-ils pas droit aux mêmes égards ? Les hommes ne feraient-ils donc pas partie intégrante de la Nature ?

CAPITALISME MONDIALISTE ET ANTIRACISME

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ans les faits, les deux idéologies -racisme et antiracisme- se suscitent et s’alimentent mutuellement tout en se combattant, un peu à la manière du bloc capitaliste et du bloc communiste qui, à l’époque de la guerre froide et tels des chiens de faïence, justifiaient leur propre existence par celle de l’autre. Ici, et selon leurs penchants philosophiques personnels, les observateurs qualifieront la situation de « dialectique » ou de « dualiste ».

Or, tout comme en physique, la disparition de l’une ou l’autre des deux forces entraine inévitablement un déséquilibre et ouvre une brèche béante dans laquelle l’autre s’engouffre sans retenue pour aboutir à un système totalitaire. Tout est alors nivelé, indifférencié, amalgamé, uniformisé et régi par la même règle.

Pour le monothéisme, c’est le « paradis au ciel »; pour le marxisme, le « paradis sur terre »; pour le capitalisme internationaliste, la « gouvernance économique mondiale ».
C’est selon ce même principe, la nature ayant horreur du vide, que naissent et meurent les civilisations.

De nos jours, et après l’épisode raciste de l’entre-deux guerres, nous sommes désormais rendus à l’ère de l’antiracisme, concomitante à la mondialisation capitaliste. Toutes deux alliées de circonstance. En effet, pour les tenants de ces deux doctrines, peu importent les consommateurs pourvu qu’ils consomment et peu importent les producteurs pourvu qu’ils produisent. Ici, et bien qu’il faille admettre la possible existence d’un capitalisme national -voire local-, c’est bien le capitalisme mondialiste qui trouve son intérêt dans le déplacement des populations en provenance de pays pauvres à faible consommation vers des pays encore riches qui, de plus, leur procurent les subsides nécessaires pour consommer. L’intérêt des travailleurs nationaux qui paient de leurs poches les aides en tous genres par le biais des taxes et impôts acquittés est ici totalement méprisé. D’où la nécessité décrétée par quelques économistes technocrates « bruxellois », via les différents Traités européistes, de laisser passer les flux migratoires afin de « rééquilibrer les zones de production et les zones de consommation ».


D’où la nécessité également pour la haute finance et ses satellites médiatiques d’actionner le levier antiraciste afin de faire accepter les communautarismes au sein d’un même État. Les multiples délocalisations d’entreprises françaises, et plus généralement occidentales, sont une conséquence directe de ce mode de pensée : il s’agit bien là de diminuer les coûts de production pour augmenter les profits quitte à faire indemniser les chômeurs par les États… des chômeurs qui, naturellement, pourront ainsi continuer de consommer un peu et donc d’écouler la production.

De cet état de choses le monde entier se rend bien compte : depuis la chute du Mur de Berlin, le capitalisme mondialiste triomphe. Du temps de la « guerre froide », il avait encore besoin des Peuples en tant qu’États-Nations pour, le cas échéant, disposer de chair à canon en cas d’invasion soviétique. Désormais, et sans pour autant regretter feu le bloc de l’Est, le capitalisme mondialiste « se la pète » et tond les Peuples qui ne sont plus bons qu’à produire, à consommer et, si possible, à se taire en regardant la télévision. Les peuples deviennent ainsi des masses de divertis et les médias sont là pour veiller au grain.

L’emprise mondialiste est aujourd’hui totalitaire. Fi des identités, fi des cultures et des traditions sauf si elles sont « métissées », c’est-à-dire méconnaissables et déracinées… d’autant que « le politique », sensé les protéger en les représentant, se subordonne désormais lui-même et de plus en plus à « l’économique ». Le phénomène est général sur toute la planète et « ON » nous le présente même comme inévitable, inéluctable et gage de progrès. Ben voyons…

Autrefois, le communisme avait ses « alliés objectifs », ses « compagnons de route ». Aujourd’hui le capitalisme mondialiste a son antiracisme, du moins tant qu’il lui est utile. Il est d’ailleurs « amusant » de constater que, sans s’en rendre compte, certains antiracistes, qui se proclament anticapitalistes ou l’inverse, font le jeu de ceux-là mêmes qu’ils croient combattre ! Olivier BESANCENOT et son NPA, les « No borders », les « Antifas » -pour ne citer qu’eux- sont parfaits dans le rôle. Dans le même ordre d’idées, se rappelle-t-on que la plupart des mouvements pacifistes étaient téléguidés par l’Union Soviétique contre l’Occident, et que beaucoup d’écolos sont en fait manipulés par des lobbies industriels environnementaux ? La commande à distance semble bien être un des fléaux mortels de nos sociétés modernes et l’antiracisme ressemble bien à un missile, « Scud » ou « Patriot » selon les points de vue, qui est en train de nous péter à la figure !

LE CAS DE L’AFRIQUE DU SUD

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n exemple frappant de cette instrumentalisation de l’antiracisme par le capitalisme mondialiste réside dans le cas de l’Afrique du Sud. Sans prendre aucun parti, rappelons les faits. Du temps de la guerre froide, l’Afrique du Sud et son régime d’apartheid avait bénéficié d’une relative indulgence de la part des pays occidentaux, des USA et des milieux d’affaires. Ces derniers n’hésitant pas à investir dans le pays et à soutenir le pouvoir Blanc en raison de la position géopolitique stratégique de l’État Sud-Africain face au bloc communiste. L’opposition noire était alors principalement animée par des gens comme Desmond TUTU, hostile à Israël et favorable aux Palestiniens, ainsi que par les amis de Nelson MANDELA (incarcéré à vie) eux-mêmes épaulés par les communistes Blancs Sud-Africains et les Soviétiques.


Le 2 Février 1989, Frederik de KLERKE, homme politique conservateur rassurant pour les Blancs, arrivait au pouvoir. Quelques mois plus tard, le 9 Novembre, survenait la chute du Mur de Berlin qui consacrait la fin du bloc de l’Est. Dès cet instant, la politique de l’Afrique du Sud allait s’infléchir. Imprégnée d’une conception antiraciste de la société, le processus de disparition de l’apartheid anti-Noirs était progressivement mis en œuvre conjointement à tout un train de mesures favorables aux Noirs, et Nelson MANDELA obtenait sa libération.

Le pouvoir Blanc n’étant plus indispensable à la lutte anti-communiste, la haute finance et les investisseurs mondiaux opéraient alors une conversion radicale, passant du soutien aux Blancs au soutien aux Noirs. En 1996, les Blancs étaient définitivement écartés du pouvoir. L’apartheid anti-Blanc et la discrimination positive pouvaient commencer.

LE CAPITALISME MONDIALISTE N’A PAS DE PATRIE

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a leçon qu’il faut donc tirer de ce genre d’exemple est que, contrairement aux idées reçues, le capitalisme mondialiste (la haute finance, les milieux ou banques d’affaires, le capitalisme apatride, les marchés, les investisseurs… chacun l’appellera comme il veut) n’est nullement homogène et solidaire des intérêts d’une race, d’une ethnie ou d’une idéologie en particulier, fut-elle blanche, juive sioniste, arabe et, plus récemment, chinoise.

L’existence d’un pôle arabe et l’émergence d’un pôle chinois complètent aujourd’hui le tableau. Il y a donc aussi des rivalités en son propre sein mais ses soutiens ne vont jamais que là où sont ses intérêts. Un point c’est tout. Aujourd’hui, pétrole et ressources minières obligeant, on lâche les Blancs pour les Arabes et les Noirs… Demain on lâchera les Arabes et les Noirs pour jouer avec les Chinois ! L’argent n’a pas d’odeur. Nul Idéal dans tout cela… L’Idéal, c’est bon pour les masses, quelle qu’en soit la couleur de peau. On ne sait jamais : demain, on peut encore avoir besoin de soldats ! En un temps où les économies étaient encore nationales et sous le contrôle du politique, certains intérêts financiers pouvaient encore être considérés comme étant liés à ceux d’une Nation. Soumis au « politique », le capitalisme se trouvait ainsi relativement maîtrisé. À notre époque, ce n’est quasiment plus le cas : à grand renfort d’ultralibéralisme, les monopoles et oligopoles tentaculaires de nombre de multinationales, supranationales et autres consortium financiers s’appliquent à faire sauter un à un les verrous et protections que constituaient naturellement les État-Nations.

Le rêve du capitalisme mondialiste ?… une planète uniformisée, dépersonnalisée, métissée, une planète de producteurs-consommateurs régie par une seule et même gouvernance économique mondiale. Une de ses armes ?… le « Taser » antiraciste mêlé d’internationalisme ! Deux de ses courroies de transmissions ?… le FMI et la gouvernance économique européenne de la Commission de Bruxelles. Un de ses thèmes récurrents… la paix dans le monde ! On nous assène, par exemple, à longueur d’émissions de propagande que la paix en Europe est due aux institutions européistes… tant pis pour ceux qui croyaient encore à tort que c’était grâce à la victoire de 1945. Et tous les « gogos-bobos » de tomber dans le panneau !

DES LOIS LIBERTICIDES ET ANTI-FRANÇAISES

L
a conséquence de tout cela est que, rendu au niveau de ce qui nous intéresse au premier chef, la FRANCE, des jours sombres sont à prévoir si rien n’est fait, si rien ne change rapidement et en profondeur. Alors que les signaux d’alarme sont actionnés depuis longtemps par des gens de tous bords, alors que les clignotants sont au rouge depuis belle lurette, les milieux qui se croient encore politiques font la sourde oreille. « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » semble être la nouvelle devise des gouvernants qui ne gouvernent plus rien et de leur opposition qui… qui quoi, au fait ? Mais où diable sont donc passés les SULLY, les COLBERT, les RICHELIEU, les MAZARIN, les TURGOT, les NECKER que peu d’élèves doivent désormais connaitre ?…

Progressivement vidée de sa substance par un capitalisme mondialiste et agressée physiquement par un islam conquérant, la société française est maintenant au bord de l’implosion. La chasse aux « souchiens », aux « sous-chiens », aux Blancs est ouverte (cf. L’actualité) et interdiction leur est faite de se défendre, de se rebiffer sous peine de se voir traiter de racistes, de sectaires, de « réacs », de « beauf » et sanctionnée par la « J »ustice en raison de certaines Lois antiracistes promulguées par des Députés Blancs inconscients.

Des Lois liberticides qui ne se justifiaient même pas en regard du Peuple Français, pas plus raciste que d’autres, et qui se retournent maintenant contre lui parce-que c’est bien connu : seuls les Blancs sont racistes et les autres races ne font que lutter contre le racisme des Blancs qu’ils aiment bien malgré tout ! Fermez le ban.

Alors, à quand l’abrogation de ces Lois liberticides anti-françaises ? Sur le plan de la Liberté d’expression des Blancs cela aurait certainement un retentissement analogue à celui de l’abolition de l’esclavage pour les Noirs.

APRÈS LA FRANCE, PLUS DE ZONE DE REPLI POUR LES « SOUCHIENS »

À
 l’époque de la décolonisation, politique soutenue conjointement par les États-Unis, la Chine et l’Union Soviétique qui voulaient prendre les places, il a fallu que les populations blanches quittent l’Afrique Noire au motif qu’elles n’étaient pas noires. Il a fallu qu’elles quittent l’Indochine au motif qu’elles n’étaient pas asiatiques… et elles avaient plutôt intérêt à le faire.

À la fin de la Guerre d’Algérie, pourtant gagnée militairement sur le terrain -il ne faut pas l’oublier-, il a aussi fallu que les Européens quittent le pays, devenant ainsi des Rapatriés. Souvenons-nous de la menace d’alors : « La valise ou le cercueil ! ». Souvenons-nous de ces files d’attente d’Européens, les Pieds-Noirs, prêts à rembarquer et dans lesquelles les fellaghas du FLN venaient piocher pour en extirper certains « cochons de Français » puis les exécuter sommairement. Et tout cela sous l’œil consterné des Militaires Français qui avaient reçu l’ordre « supérieur » de ne pas bouger.

Alors, si les populations noires d’Afrique ont eu le droit de vivre uniquement entre elles, si celles d’Indochine et celles d’Afrique du Nord ont eu ce même droit sans pour autant être taxées de racisme, pourquoi les populations blanches d’Europe n’auraient-elles pas droit au même traitement équitable ? Un jour très proche, il faudra pourtant bien inverser la vapeur… ou disparaitre ! Les islamistes demandent déjà la création d’enclaves musulmanes sur le Sol Français. Sous le fallacieux prétexte de la loi du nombre, à quand la sécession du « 9-3 », à l’instar du Kosovo qui n’avait historiquement rien de musulman ?

Le XXème siècle regorge pourtant d’exemples de « remigrations » y compris en Europe où des populations installées dans des territoires depuis parfois plusieurs dizaines de générations sont retournées à leurs terres d’origine : Grecs (1,2 million de Grecs établis en Asie mineure depuis l’Antiquité expulsés vers la Grèce par le gouvernement nationaliste turc de Mustapha Kemal en 1923) ; Finlandais (400.000 Finlandais expulsés de Carélie soviétique en 1945) ; Allemands (13 millions chassés d’Europe centrale et orientale en 1945 qui ont trouvé refuge en RFA, RDA et Autriche ) ; Français (1 million de « Pieds-Noirs » rapatriés en France en 1962). Plus près de nous, les migrations ou « remigrations » dans les Balkans témoignent encore d’un phénomène courant dans l’Histoire mondiale.

Le retour au pays (le RAP !) est donc bien possible et qu’on ne nous dise pas qu’on ne peut plus rien faire. Parce-que pour les « souchiens », après la FRANCE, plus de zone de repli, et sans Patrie plus de rapatriement possible. À titre d’exemple, les Israéliens savent bien ce que c’est que de se battre dos à la mer, mais eux n’ont pas laissé l’islam s’institutionnaliser à l’intérieur de leurs frontières. Nous, si. Merci Messieurs les Présidents !

Or, ici comme toujours, tout n’est que rapport de forces et malheur à celui qui accepte de jouer avec les règles imposées par l’ennemi. On est le plus fort ou on est le plus faible mais la supériorité ne se décrète pas : elle se prouve par la victoire, non par la défaite. On gagne ou on perd.

Demande-t-on à un athlète de se mettre dans les starting-blocks pour perdre ? Lui dit-on que ce n’est même pas la peine de courir parce-que c’est foutu d’avance ?… Non, alors autant tout faire pour gagner et vite car la fin du match est proche et nous en sommes maintenant à jouer les arrêts de jeu ! De toutes les façons, face à l’offensive de l’islam et aux coups de boutoirs racialo-ethniques, les Blancs de France et d’ailleurs n’auront pas trente-six solutions : ce sera la victoire ou la soumission… ou bien la diaspora ! C’est bien ce qui est promis, non ?…

►Mais après tout, peut-être les Blancs ne sont-ils qu’une race inférieure sans fierté qui ne mérite que sarcasmes et mépris. Qui ne mérite que d’être vaincue en raison même de sa nature fondamentalement malsaine. Le racisme anti-Blanc aurait-il donc raison ? Évidemment, cela expliquerait tout.■

© Reproduction autorisée avec la mention et le lien

Marc NOÉ

Ancien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne





La décadence

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