PATRIMOINE DE FRANCE
La décision de construire cet ouvrage à la pointe de Combrit est prise en 1861. Le terrain de 3 hectares environ est acheté par le ministère de la guerre, entre l’ancienne batterie côtière (dite aujourd’hui «Ti Napoléon») et un terrain appartenant déjà à la Marine, où se trouvait le sémaphore. La construction du fort est aussitôt entreprise et se termine en 1862.
Le 27 mars 1861, sur ordre de Napoléon III, une loi est votée concernant l’expropriation de terrains en bordure de mer, afin d’y construire les défenses sur les côtes de France.
Ainsi, le 17 septembre 1861, à Combrit, l’État achète une parcelle de 3 hectares pour l’établissement d’une batterie pour un coût de 1 630 Francs. Le corps de garde crénelé n°1 pour 20 hommes, servant de réduit à une batterie de 4 pièces est terminé en 1862. Il servira pendant 30 ans.
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Le port de Sainte-Marine
vu depuis la cale de Bénodet
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La rade de Bénodet est spacieuse, avec un bon mouillage et une tenue excellente, mais cependant mal défendue par les batteries. Pendant la guerre de 39-45, la batterie sera donc occupée par les Allemands qui renforceront les endroits stratégiques par des blockhaus. Mais encore eut-il fallu que le fort de Combrit fût entouré de fossés et de palissades, pour être à l'abri d'un coup de main. Ce qui n’échappa pas aux Anglais qui, de nuit et avec en seulement une centaine d’hommes, prirent le fort, enclouèrent les canons après avoir tiré sur 8 bâtiments de guerre, qui étaient au mouillage avec un convoi. Mais avant que ces bâtiments eussent mis du monde à terre, les Britanniques s’étaient déjà rembarqués. Une approche, un coup de main et une esquive réussis.
Fort de Sainte-Marine à Combrit
Quand on connait le Patrimoine Français,
on l’aime.
Et quand on l’aime, on le défend.
