TRIBUNE LIBRE
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Le « président français »,
François Hollande, ne sait plus quoi faire pour réussir sa réélection en 2017. Aller
jusqu'à trahir son Peuple pour parvenir à ses fins ne lui pose aucun problème.
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LA RIVALITÉ MAROC-ALGÉRIE
En 2012, son premier voyage de président à
l'étranger fut pour remercier Bouteflika de l'avoir grandement aidé à accéder
au pouvoir. Il est reconnu que le vote des musulmans algériens (que l'on nomme
franco-algériens, à tort, parce qu'ils sont plus Algériens que Français !) a
pesé lourd de son côté sur la balance, d'autant qu'un différend entre Sarkozy
et Bouteflika privait définitivement le président sortant des voix algériennes
en France.
Donc, en 2012, après s'être rendu en Algérie
pendant sa campagne et à peine élu, il s'en fut remercier « Boutef ».
Depuis les Régionales, Hollande est parti en
campagne pour la présidentielle de 2017. Mais, en nommant des ministres
marocaines - TROIS ! - dans le gouvernement de Valls, il a froissé les
dirigeants algériens qui se considèrent lésés. Et oui ! Les Algériens estiment que la France leur appartient. Ils ont un esprit
de revanche exacerbé.
Que ce soit le Maroc, ennemi héréditaire des
Algériens, qui se retrouve à gouverner en France, n'a pas été pour leur plaire,
loin s'en faut.
Que pouvait donc faire Hollande pour réparer
sa gaffe et s'assurer, ainsi, des prochains votes des algériens ?
Il a
donc été décidé, dans les arcanes du pouvoir, que le président se fendrait d'un
discours lors de sa participation aux commémorations du 19 mars 1962, au quai
Branly à Paris.
LE 19 MARS 1962
Mais que représente cette date, pour vous,
Français de France, si vous ne connaissez pas l'Histoire de l'Algérie Française
ou si vous êtes trop jeunes pour en avoir, seulement, entendu parler ?
Néanmoins, nous ne doutons pas un instant que
vous comprendrez très aisément ce qui va suivre parce que vous connaissez,
maintenant, ce dont sont capables des terroristes musulmans et, de surcroît, de
souche algérienne comme les Kouachi, Merah et autre Djamel Zitouni.
Nous allons donc vous dire ce que représente
ce 19 mars 1962 pour la France, le plus succinctement possible pour ne pas être
accusé d'incitation à la haine.
Un retour en arrière est nécessaire. Depuis 1954, les terroristes algériens
commettent des attentats sur tout le territoire Français, principalement en
Algérie. Terrorisme qu'ils avaient déjà tenté en mai 1945, alors que les
soldats Français étaient encore au front mais qui fut vite réprimé.
Les gouvernements qui vont se succéder en
France de 1954 jusqu'en 1958, vont s'attacher à défaire cette montée islamiste, révolutionnaire disaient-ils, appelez-la
comme vous voudrez, la méthode a toujours été la même, hier comme aujourd'hui.
En 1958, lorsque le général De Gaulle est
arrivé à Matignon, l'armée française avait réussi à stopper les massacres de
Français civils et militaires. Les quelques chefs terroristes algériens, encore
debout, se rendaient à la France.
C'était compter sans la détermination du
nouveau chef du gouvernement de se défaire de l'Algérie.
Quelles
qu'aient été ses raisons, quelle qu'ait été la légitimité de cet abandon, c'est
la méthode utilisée par le président français que nous n'accepterons jamais
parce qu'elle a été criminelle dès le 19 mars 1962.
Nous sommes donc dans les années 1958/1962.
Après maints pourparlers secrets, depuis un an, avec les terroristes de la
première heure, De Gaulle décide de proposer une « déclaration gouvernementale »
franco-française, qu'il appellera plus tard « Accords d'Évian ».
Dans cette déclaration, il propose aux terroristes de former un gouvernement
provisoire algérien (GPRA) qui œuvrera, conjointement avec la France, à la
destinée de l'Algérie indépendante.
Jusque-là, vous nous suivez.
LE FLN LUI-MÊME REFUSE LES ACCORDS D’ÉVIAN
Ces propositions ne conviennent pas au FLN
qui refuse d'entériner le document. Donc, dans un premier temps, nous dirons qu'il n'y a jamais
eu « d'accords ».
Mais De Gaulle ira jusqu'au bout de sa
décision, faisant croire au peuple Français que ce sont de vrais accords, les
engageant même dans un referendum duquel les habitants de l'Algérie (dont 1
million de Français) ont été exclus. Les
Français d'Algérie n'ont pas pu s'exprimer à ce referendum qui a eu lieu au
mois d'avril 1962.
Donc, au soir du 18 mars 1962, il décide que
sa proposition est acceptée par toutes les parties et la rend publique, le 19
mars 1962. Elle stipule un « cessez-le-feu » qui n'a été
accepté que par la France et UN SEUL
représentant de la partie algérienne.
Le FLN, qui n'a pas voulu accepter ces
propositions, envoie un message à tous les moudjahidin de « l'armée
de libération » dans et hors de l'Algérie, transmis par leurs
chefs, disant que : « La rébellion
est finie mais la guerre continue. » (document INA)
À partir du 19 mars 1962, la France ne
gouverne plus en Algérie. Les autorités françaises passent les pouvoirs aux
« autorités » algériennes. L'armée est rapatriée en France,
les Harkis sont désarmés et les quelques militaires qui restent sont consignés
sur les lieux stratégiques avec interdiction d'intervenir dans les trois
départements français d'Algérie.
MAIS NOUS SOMMES ENCORE EN FRANCE !
Vous imaginez la liesse des Algériens (pas
tous) mais, surtout, leur liberté de tuer, massacrer, égorger les européens.
Les enlèvements vont se multiplier par mille. À l'heure actuelle, nombreux sont
les militaires et civils que la France n'a même pas cherché à retrouver après
cette date fatidique malgré les témoignages de la Croix Rouge Internationale.
Pendant
toute cette période allant du 19 mars 1962 jusqu'à l'indépendance officielle de
l'Algérie, il y a eu plus de morts européens, harkis et Algériens pro-français
que pendant les huit années de terrorisme. Ce fait est reconnu par tous les
historiens honnêtes.
Le 26
mars 1962, à Alger le massacre des européens dans la rue d'Isly restera dans
les mémoires.
Une semaine, seulement, après la « déclaration gouvernementale »
de De Gaulle, une manifestation pacifique des pro-Algérie française, se
transforme en une ignoble boucherie. Hommes, femmes, enfants sont fusillés
alors qu'ils défilent avec, pour seules armes, des drapeaux tricolores.
Qui a
tiré ?
Nul n'est capable de dire exactement d'où sont venus les premiers tirs. Mais
une compagnie de tirailleurs algériens, postée sur le parcours, est désignée
par d'autres militaires présents à cette manifestation, comme responsable du
mitraillage sur la foule.
À
partir du 19 mars 1962, tout européen qui s'aventure dans les quartiers arabes
est certain de ne pas en sortir vivant. Les commissariats, sont dirigés par des
Algériens. Les employés français ne sont là que pour la forme. La chasse aux
Français pro-Algérie française est ouverte. Ce 19 mars 1962 a sonné l'hallali.
Mais,
nous ne le répèterons jamais assez, nous vivions en France !
De
toute cette horreur, le point d'orgue fut atteint par le massacre de la
population civile européenne à Oran, les 5, 6 et 7 juillet 1962.
Le président De Gaulle annonce, à la
télévision française, le 3 Juillet 1962, que l'Algérie est devenue
indépendante.
Les Algériens décidant que leur « D-Day »
serait le 5 juillet, ils envahissent les rues d'Oran ce jour-là et tuent, égorgent, enlèvent, brûlent les européens qui
étaient encore au pays. À cette date, nous étions « chez » les
Algériens. Mais, si les soi-disant accords avaient été respectés, il n'y aurait
pas eu ces tueries et la France aurait dû nous protéger.
Or,
depuis le 19 mars 1962, les Français ont été livrés, désarmés, à la vindicte
des Algériens.
ENCORE UNE TRAHISON DE HOLLANDE
Le président de la République française,
François Hollande, sait que le 19 mars 1962 est fêté en Algérie comme le Grand
Jour de la Victoire.
Par sa présence aux côtés des Algériens, des
communistes et autres indépendantistes, en ce jour néfaste pour la France et
les Français, ce président bafoue la mémoire
des civils et militaires qui ont perdu la vie pendant cette période d'après le
19 mars 1962 qui a livré les pro Français de toutes confessions, aux
couteaux des égorgeurs.
Il n'a
pas le droit, pour des objectifs purement électoralistes, de salir la mémoire
des Patriotes, de souiller l'honneur des Français.
Bien entendu, pour tous ceux d'entre vous qui
voudraient connaître plus précisément les conséquences de cette date, nous
tenons à votre disposition le texte de la déclaration gouvernementale du 18
mars 1962, les preuves du nombre de tués ou enlevés, les charniers trouvés.
Tout ce
qui fait que nous ne pouvons pas reconnaître - et nous ne reconnaitrons jamais
- la date du 19 mars 1962 comme un jour à honorer.