TRIBUNE LIBRE
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«La mémoire n'est pas seulement un
devoir, c'est aussi une quête» (Commandant Hélie de Saint-Marc –
« Les champs de braises »).
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Dans quelques jours, les ennemis de la France
commémoreront dans la honte et le déshonneur, les « accords
d’Evian » du 19 mars 1962. Pour eux, cette date funeste représente
la « victoire » du FLN -leur allié d’alors- sur « l’odieux
colonialiste »… sans la moindre pensée pour ces milliers de jeunes
soldats, d’Européens et de Musulmans assassinés tout au long de ces huit années
de guerre.
« Je consens que mon frère est mort ;
c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins »,
écrivait Christopher Marlowe, dans « Édouard II ».
Ce qui me révolte, c’est cette arrogance
despotique qu’affiche depuis 60 ans ce milieu gauchisant représentant
l’anti-France, pour qui la colonisation française ne fut qu’« agression »
et « souffrance » envers les « pauvres Musulmans marchant à
coups de trique » (sic). C’est proprement odieux !
Alors que les meilleurs soldats que la France
n’ait jamais eu tombaient chaque jour dans cette sordide guerre et au moment
même où leur sacrifice lui permettait de relever la tête et d’émerger d’une
longue série de défaites, cette intelligentsia gauchiste -qui de tout temps a pris le parti de l’étranger- n’eut de cesse de
soutenir la cause des écorcheurs du FLN. Ce sont ces mêmes souteneurs que l’on
retrouve aujourd’hui sous La bannière NPA, PC, Verts, CGT, FNACA… flanqués de
leurs satellites « humanistes » champions des
« droits de l’homme ».
Les
âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains
crimes.
Les images qui représentent les milliers d’hommes égorgés, les visages mutilés
au couteau, les enfants déchiquetées par les bombes, les femmes violées puis
éventrées, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités, répliques de tant d’autres
commises déjà en Indochine, ne révoltent pas les consciences contre les
criminels mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la
mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime,
mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à
leur acte « désespéré »...
Et si les survivants excédés ou terrorisés prennent les armes pour sauver leur
vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulèvent contre
eux l’unanimité des censeurs.
La
honte ne se raconte pas : elle s’encaisse !
José
CASTANO
Courriel : joseph.castano0508@orange.fr