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l suffirait que tout
le Peuple de France - le vrai Peuple de
la vérité – cesse de s’accepter lâchement prisonnier de ce colossal mensonge
historique, pompeusement qualifié de «novlangue», alors qu’il s’est laissé tout
bêtement piéger par un jargon pseudo-intellectuel, une «fausslangue», véhicule
des délires destructeurs des ennemis de toute société normale.
Trop
de «néo-munichois» ont accepté de se laisser entraîner comme les tristement
célèbres moutons de Panurge ; mais vous, les partisans d’une vie naturelle,
ordonnée, normale, oserez-vous, tant qu’il en est encore temps, au moins
renâcler ?
Briser
les tabous, surtout les plus profondément enracinés (ah ! la mauvaise herbe...)
a toujours été source du véritable
progrès, et non d’une aveugle ruée en avant (vers quoi donc ???)… Le vrai progrès n’est pas le progrès des
slogans, mais celui d’une pensée qui se libère
des mécanismes superficiels pour se retrouver dans un humanisme
exempt de tout mensonge, de toute affirmation fallacieuse comme des erreurs
(pardon : des fautes) des politiciens. Politicailleurs qui ont fini par recouvrir toute pensée d’une
épaisse couche d’obscurantisme simpliste (vous savez bien, celle dont on dit –«
Mais il en tient une de ces couches !!!)...¢
Le vrai progrès n’est pas
le progrès des slogans, mais celui d’une pensée qui
se libère des
mécanismes
superficiels
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Dévoiler les causes profondes d’un
comportement, comme l’a fait Freud pour les racines des névroses, est un difficile
travail qui évoque celui d’un archéologue,
celui d’un explorateur, d’un découvreur. Procéder ainsi, avec courage et
persévérance à une telle analyse, permet d’atteindre et de révéler au grand
jour des vérités élémentaires, qui, une fois ramenées à la lumière, se révèlent
d’une évidence simplissime et éclatante.
(Mais hélas, il est vrai que les pires aveugles sont les personnes qui
préfèrent ne jamais voir la réalité en face !!!).
C’est
ainsi que, élaborée dans le but de justifier le communisme primitif – la
«théorie» marxiste, encore prônée et rabâchée par des fauteurs de troubles
sociaux à très courte vue, peut tout simplement et très rapidement s’effondrer
sous le poids de quelques très simples questions de psychosociologie de base.
En effet, cette construction mécaniciste, qui oublie qu’elle traite d’êtres
humains et non de robots, repose sur l’inapplicable formule suivante : (je cite
!!!) : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ».
Remarquable et très impressionnante utopie, qui serait peut-être applicable (ce
n’est même pas sûr !) ou sur une planète peuplée de robots privés de
raisonnement et même de sentiments, ou bien par des anges (mais même cela n’est
pas sûr : des anges ont déserté, non ?)… Et qui ne s’attend pas à pire ?
Car pour qu’une telle
brillante idée illuminée puisse exister, il faudrait que cette planète-là soit
exempte de tout égoïsme, de tout cas de paresse, de tout cas d’envie, de toute
jalousie... Un seul
mot donc peut résumer et qualifier cette totale et mortelle idiotie : elle
n’est que fantasme utopique (le mot utopie vient du grec et signifie « impossible
en tout lieu »). En effet, qui est prête (prêt) à travailler dur pour nourrir
et engraisser celles et ceux qui ne veulent que «en faire que le moins
possible» ; la réponse est indiscutable : personne !!!
Donc,
il faut contraindre les «doués» à travailler pour ceux qui préfèrent œuvrer le
moins possible – mais alors, immédiatement et immanquablement, une telle
société fait ressurgir une nuée d’individus prêts, eux, à faire travailler les
autres.... et cela est tomber dans la dictature, non ??? Car il faut alors,
pour établir une apparente mais fausse justice, supprimer la liberté. Car la liberté suppose de faire la part des
différences, et tolère certaines inégalités dues aux différents mérites des
individualités.
Nous
démontrons ici, dues à la nature imparfaite de la nature humaine, et
contrairement aux ignares stupidités lancées
par le bêtifiant Rousseau (et reprises jusqu’à nos jours par les folles
élucubrations et rêveries systématisées entre autres, par les émules de Simone
de Beauvoir), qu’il y a une opposition fondamentale entre une «justice absolue»,
égalisatrice mais réductrice, et une liberté totale (qui mène à l’anarchie).
L’une comme l’autre ne peuvent donc absolument pas être appliquée.
Donc,
si au lieu d’ergoter et de radoter des slogans dangereux et des
pseudo-critiques en vase (très parisianiste) clos, on commençait par redonner
aux mots (et aux maux !) leur signification réelle, en en récupérant les
racines et en en rappelant leur signification vraie, il est évident que tous
les creux-parleurs devraient laisser les micros, les caméras et les presses à
ceux qui parlent vrai ; et que cela dégraisserait notablement tous les
parlements, conseils et autres sinécures...
Mais d’abord, il
faudrait oser le crier, comme le fait le
Crieur du Cœur…¢