ARMÉE
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décret publié le 27 février dernier au Journal Officiel permet désormais aux
armées de radier un soldat en voie de radicalisation. En clair : des
traîtres ! Après avoir fait l'objet d'une enquête administrative, un
soldat peut donc être radié de l'Armée s'il est en voie de radicalisation.■
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e décret, publié le 27
février au Journal Officiel, prévoit la création d'un conseil permettant aux
autorités militaires, après une enquête administrative, de radier des cadres ou
résilier le contrat d'un soldat ou officier « dont le comportement est devenu incompatible avec l'exercice de
ses fonctions eu égard à la menace qu'il fait peser sur la sécurité publique ».
Le soldat sera entendu par
ce conseil, présidé par un conseiller d'État, et dont les délibérations
resteront confidentielles. Il pourra ensuite présenter ses observations écrites
après que le dossier de l'affaire lui aura été communiqué.
« Lors
de son audition, le militaire peut se faire assister d'une personne de son
choix ainsi que demander à faire citer des témoins, qui seront entendus
séparément », précise le texte.
Avant ce décret, rien
n'était prévu pour faire face à une situation où un soldat se serait radicalisé
après son recrutement. En revanche,
toute embauche fait l'objet, au préalable, d'une enquête pour savoir si la
personne concernée adhère aux thèses de l'islam radical.
►Un rapport parlementaire de juin 2016
faisait état d'une « cinquantaine de dossiers de radicalisation »,
suivit en priorité par la Direction de la Protection et de la Sécurité de la
Défense (DPSD).■ Avec Source