L'actuel président Bozizé et ses partisans |
Ce qu'il se passe en
ce moment en République Centrafricaine est effarant. Ce pays de 4,5
millions d’âmes, a obtenu son indépendance de la France en 1960, gardant une
forte imprégnation de notre culture, gardant le français comme langue officielle,
à côté du sango, langue véhiculaire.
Sur
le plan religieux, 80% des centrafricains se disent
chrétiens, 10% animistes et 10%... musulmans.
Pourtant, ce
qui est en train de se passer dans ce pays dépasse en vitesse tous les
processus d'islamisation forcée qu'ont connu dans le passé les 57
pays maintenant 100% musulmans.
Profitant
de l'élan des « révolutions » arabes, une
« rébellion », sous la forme de bandes armées musulmanes locales
soutenues par des puissances islamiques étrangères, comme le
Tchad, le Soudan, la Libye, infiltre le pays désarmé afin de semer le chaos...
et la charia (loi islamique).
LE DILEMME
Face à la dégradation de la
situation (attaque de l’ambassade de France, menaces éventuelles sur un
millier de ressortissants européens, dont des binationaux), Paris a décidé de
renforcer son dispositif militaire, qui est aujourd’hui de 600 hommes.
Pour quoi faire ? C’est tout le
problème. Car, en Centrafrique, la France n’a le choix qu’entre deux
mauvaises solutions.
Sauver le régime Bozizé, largement
discrédité, en « tapant » sur les rebelles du mouvement Seleka ou laisser les
choses suivre leur cours sans intervenir. La seconde hypothèse semble avoir
la préférence de l’Élysée.
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Les centrafricains appellent
la France au secours. Mais la France n'entend rien. La France, comme ces
dernières années, prend le parti de l'islamisation d'un pays, par son
inaction, voire par sa participation active comme ce fut le cas en Libye,
en Côte d'Ivoire lorsqu'elle a renversé le président chrétien pour
placer un président musulman (rappelez-vous : pour Sarkozy, «
soutenir un musulman » au pouvoir est un « signe d'ouverture »).
L'alliance
rebelle Séléka, constituée de quelques nationaux mais aussi de
beaucoup de Toro Boro, rebelles soudanais du Darfour, est
clairement inspirée par le wahhabisme, l'islam « originel »
venu d'Arabie saoudite.
Le
ministre de l'Administration territoriale Josué Binoua signale que « M.
Dhaffane et M. Nourredine, qui sont les deux principaux responsables de
cette rébellion, ont étudié en Arabie Saoudite et au Qatar. Ils prônent le
wahhabisme à qui veut l'entendre. Ils le prêchent. » On apprend
également que M. Nourredine, « fils d'un imam » d'un quartier de
Bangui, est un « ancien étudiant de l'Université islamique de Médine ».
Un
pasteur de 42 ans, témoigne : « La France doit intervenir ne serait-ce que
pour protéger les institutions du pays ! […] Nous vivons dans l’angoisse. Nous
vivons la conquête de l’islam en Centrafrique !».
La
RCA est la preuve que l'islamisation d'un pays peut être un processus foudroyant,
éclair, et non sournois comme ce fut le cas au Liban, où il a fallu atteindre
un seuil critique de 40% de musulmans pour que tout bascule.
Les
médias français sont muets sur cet aspect, pourtant crucial, de cette
« rébellion ».
Sources :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1556856/2013/01/03/La-rebellion-centrafricaine-accusee-de-precher-un-islam-rigoriste.dhtml
Mise à jour en date du
samedi 30 mars 2013
Le mouvement rebelle Séléka,
mouvement islamiste constitué de mercenaires étrangers, principalement tchadiens,
vient d'achever le PUTCH en préparation depuis plusieurs mois.
Tout ça dans le silence de la
communauté internationale, bien trop préoccupée à aider le même genre de
"rebelles" en Syrie.
Au terme d'une semaine
sanglante clôturée par le massacre de 78 civils à Bangui, ce "mouvement
rebelle" (terme de novlangue très tendance) a mis au pouvoir le
musulman Djotodia (la confession de ce dernier est omise dans la plupart des
médias qui daignent consacrer une note sur le sujet, comme un détail sans importance).
Ce nouveau dirigeant, non élu, a
promis de partir avant 2014, et dans un cynisme de circonstance
assure être là "pour tous" et pas seulement pour les 20% de musulmans.
Les
journalistes français ont l'air d'y croire en tout cas.