Le ministre français
de l'Intérieur, Manuel Valls, était en déplacement à Alger samedi et dimanche
14 octobre 2012. Une visite marathon pour le ministre venu préparer l’arrivée
de François Hollande début décembre.
Les
relations entre l'Algérie et la France sont bonnes. C’est ce que Manuel Valls a
tenu à affirmer tout au long de sa visite. Pour autant, les dossiers dont il
faut discuter sont nombreux. Et le premier, c’est la crise au Mali. L’Algérie a
affirmé il y a quelques jours qu’elle ne s’opposerait pas à une intervention
armée. Et aujourd’hui, Paris et Alger sont plutôt d’accord selon le ministre de
l’Intérieur : « J'ai constaté une très grande convergence de vues sur la
situation du Sahel ; sur le fait que ces dossiers-là doivent abordés avec
beaucoup de lucidité » a assuré Manuel Valls.
Le
ministre français de l'Intérieur a multiplié les rencontres. Une petite heure
pour chacun. Le temps d’évoquer la
question des visas, celle de la formation
des imams, celle des biens immobiliers
des Français restés en Algérie après l’indépendance, ou encore celle de la coopération anti-terroriste. Et tous
ces échanges sont plutôt positifs selon lui: «Très souvent on met en avant ces
divergences ou ces relations passionnelles entre la France et l’Algérie sur la
mémoire. De la part de tous mes interlocuteurs, j’ai constaté la volonté
d’écrire une nouvelle page dans notre relation.»
François
Hollande est attendu début décembre dans la capitale algérienne. On saura à ce moment-là
quels sont les dossiers qui ont réellement avancé.
Avec
RFI