L’Union européenne a
renforcé ses sanctions contre l’Iran, en début de semaine. Les Vingt-Sept se
sont attaqués aux transactions financières avec la République islamique et ont
renforcé leurs restrictions sur le transport et le commerce d’hydrocarbures
iraniens.
Ces
mesures, destinées à faire pression sur Téhéran qui poursuit son programme
nucléaire contesté, ont été saluées ce mardi 16 octobre par Israël.
« C’est
seulement lorsque les centrifugeuses cesseront de tourner et que le programme
nucléaire iranien s’arrêtera que nous saurons que les sanctions ont atteint
leur but », a déclaré Benyamin Netanyahu, qui recevait ce mardi les
ambassadeurs des 27 pays membres de l’Union européenne. Le Premier ministre
israélien a félicité l’UE pour l’adoption du nouveau train de sanctions visant
la République islamique.
C’est
un Premier ministre israélien désormais en campagne électorale qui s’est
adressé aux ambassadeurs européens. Des législatives anticipées auront lieu le
22 janvier prochain en Israël. Le dossier iranien apparaît déjà comme l’un des
principaux thèmes de campagne de Benyamin Netanyahu. Celui-ci affirme avoir
poussé la communauté internationale à durcir sa politique de sanctions
vis-à-vis de l’Iran.
Le
mois dernier, le chef du gouvernement israélien a évoqué à l'ONU le « printemps
ou au plus tard l’été prochain » comme date à laquelle Téhéran pourrait
franchir une étape décisive dans ses progrès nucléaires. Les spéculations sur
une éventuelle frappe israélienne sur l’Iran pourrait reprendre à l’approche de
cette période.
Avec
RFI