COMMUNIQUÉ
Communiqué de presse de Marine Le Pen,
Présidente du Front National.
Les propos très graves de Mme Merkel,
déclarant vouloir «contribuer à ce que d’autres forces politiques soient plus
fortes que le Front National», témoignent d’une ingérence dans nos affaires
intérieures aussi outrancière qu’humiliante pour la France, et marquent une
cruelle vérité : celle de la soumission
de notre pays à l’Allemagne.
Pour s’autoriser de tels
propos, il faut en effet que la
Chancelière allemande considère définitivement la France comme son pré-carré et
François Hollande comme son vice-chancelier, par ailleurs si faible qu’il
faudrait même l’aider, chez lui, à lutter contre son principal parti
d’opposition.
Hélas, aucune réaction
officielle française ne viendra protester contre cette ingérence manifeste de
la patronne du gouvernement allemand dans les affaires démocratiques du peuple
français.
Pire,
il est même hautement probable que les partis politiques du système se
réjouissent de ce renfort de Mme Merkel, comme une récompense, eux qui depuis
des années œuvrent à défendre en Europe les intérêts allemands au lieu des
intérêts français.
Cette affaire a cependant le
mérite d’éclairer les Français sur certaines réalités politiques. L’UMPS est bel et bien le parti de Berlin
et de Bruxelles, quand le Front National est le seul mouvement à défendre les
intérêts du peuple français.