vendredi 15 janvier 2016

République Française: les six Présidents de l’Apocalypse - par Gérard BRAZON

La marche de l’évolution

D
ans cet article sans prétention, je me fais le traducteur d'une observation de surface, d'un relevé d'écume de tout ce que j'ai ressenti durant ces dernières années. Toutes ces promesses qui, comme le disait Charles Pasqua ne tiennent que pour ceux qui les écoutent.  Je ne suis pas un scientifique, pas même un historien diplômé. Juste un ancien permanent syndical, élu autrefois comme Conseiller National et Conseiller Municipal. Des rôles de pion de service pour un parti politique ou un Maire.n


Gérard Brazon
Cet article n'est que le résultat d'une réflexion de Français de base, un propos d'électeur souvent bafoué, celui d'un citoyen qui, au regard de son vécu personnel, se souvient des promesses, des résultats, et s'autorise à dire ce qu'il en pense. J'ajoute qu'il y a forcément de l'affectif, des sentiments troubles et contraires et des affirmations sincères. Les Présidents cités ont été pendant 46 ans nos dirigeants de pleins pouvoirs. Ils ont été et sont peut-être des personnes sympathiques dans leur vie privé, mais cela ne leur a pas interdit d'avoir le plus souvent trahi les Français une fois à l'Élysée.
Depuis le départ et avec panache en 1969 du général Charles de Gaulle, on ne peut pas dire que nous avons eu des Présidents de haut niveau et digne de l'être. En cela, Charles de Gaulle avait eu raison, ce ne fut pas le vide après lui, mais le trop plein. Hélas un trop plein d'hommes sans commune mesure avec la tâche immense à laquelle ils devaient faire face.

Georges Pompidou
Le premier d'entre entre eux fut Georges Pompidou, ancien premier ministre du général, passé par la banque Rothschild. Un homme encensé par tous du fait de son humanisme et de sa simplicité, dit-on. Mais est-ce que ses qualités sont rétrospectivement suffisantes pour faire oublier son bilan. Comment ne pas se souvenir qu'il fût celui qui engagea la France dans une spirale infernale et porta à l'œuvre du général, les premiers coups de pioches !
1/ Une volonté d'inclure la perfide Albion dans la communauté européenne des six en 1973 avec ces conséquences comme la présence de la City, de la finance et des banques. Certes, l'ancien banquier fit un référendum. L'Angleterre ne tarda pas à mettre des bâtons dans les roues d'une communauté dont la France était de fait, le pivot central. Les Anglais ont toujours eu ce génie d'interdire à la France une présence forte en Europe. L'anglais est l'ennemi ancestral. À l'époque, le Français était la langue de base dans cette communauté de six membres. C'était une France qui allait plus loin que ses frontières, c'était quasiment celles de l'Empire sans la guerre et sur la base d'accords bilatéraux (Allemagne, Luxembourg, Hollande, Belgique, Italie). L'Allemagne n'avait pas le poids qu'elle a aujourd'hui. Depuis, Bismarck a surclassé Napoléon.
2/ C'est sous sa présidence en 1973 que fût interdit par la loi, le recours à la Banque de France pour les emprunts.( Selon les critiques de cette pratique, la classe politique s'est soumise aux marchés financiers qui sont les créanciers de l'État) Une loi scélérate qui nous vaut aujourd'hui, une dette de plus de 2000 milliards d'euros et des intérêts qui grèvent notre budget national.
3/ Par sa volonté, Paris faillit être défigurée par des projets autoroutiers dont l'un d’eux vit le jour comme celle du quai de Seine (La voie Pompidou) avec son pendant prévu sur l'autre rive qui ne fût pas achevé. Le troisième était tout simplement de faire venir l'autoroute de l'Ouest au cœur du quartier de Montparnasse, détruisant au passage une grand partie du 14iéme arrondissement et son quartier de Plaisance. Son propos était que Paris devait s'adapter à la voiture.
Triste bilan finalement au vu des conséquences. Début d'une montée du chômage et de la dette.

Valérie Giscard d’Estaing
Le second, Valérie Giscard d'Estaing, ancien ministre des finances mit fin à cette folie autoroutière. Il en profita pour créer le musée d'Orsay. C'est sous son autorité que l'avortement fut légalisé. À l'origine, cette loi s'adressait aux femmes en situation de détresse et elle se comprenait. Aujourd'hui, elle a été tellement amendée qu'elle est devenue un moyen de contraception ultime au frais des contribuables. L'avortement qui était une décision grave et forte, n'est plus qu'un outil d'évacuation des conséquences d'un oubli.
Il institua le droit de vote à 18 ans considérant que les jeunes étaient matures. Il démarra le processus d'intégration de la France dans un espace qu'il voyait comme étant les États-Unis d'Europe. C'est, comme le fait remarquer Philippe de Villiers, sous sa présidence que fût abandonné le roman historique, l'Histoire chronologique dans les écoles de la République. La mémoire et les racines misent au rebut. Le pire étant, en compagnie de Jacques Chirac son Premier ministre, la mise en place du « regroupement familial »! Quant à la dette et le chômage, ils ont grimpé encore !

François Mitterrand
Le troisième, le plus néfaste fut François Mitterrand. Il commença par diffuser la vaseline en instituant la cinquième semaine de congés, les 39 heures, les augmentations des prestations diverses et variées ! Devant les finances qui s'effondraient, il appliqua le fameux plan de rigueur, découpla les salaires d'avec l'inflation (Jacques Delors ministre des finances) provoqua de fait une catastrophe pour tous les emprunteurs qui se retrouvaient avec une baisse des revenus et des mensualités d'emprunts de plus en plus lourdes, et souvent à taux variables à la hausse. Après la préparation, la dure réalité ne s'est pas fait attendre. Ce fut douloureux.
Il faudrait un livre entier pour énumérer les prises de décisions, comme celles sur l'immigration (« Les immigrés sont ici chez eux », etc.), les écoutes téléphoniques illégales, son cancer bien caché, sa polygamie et sa fille illégitime éduquée aux frais du contribuables, les enfumages, les tartuferies, les mensonges de ce personnage qui fascine encore nos « élites » de gauche malgré un passé louche sous Vichy, son amitié avec René Bousquet qui avait établi la liste des juifs pour la rafle du Vel-d'Hiv. Son action forte si ce n'est violente en tant que ministre de l'intérieur sous l'Algérie Française, et pour la petite histoire, un affabulateur qui a monté le coup du faux attentat de l'Observatoire contre lui-même, histoire de ne pas se faire oublier et de faire la une des journaux. Sa reconversion en tant que socialiste en 1971. Chapeau bas l'enfumeur !
14 ans de descente en enfer. La France diminuée, de plus en plus endettée et mise dans les griffes des européistes de Bruxelles avec l'abandon de la souveraineté, la décision de la monnaie unique, et autres trahisons de la France souveraine par le Traité de Maastricht. Si ce n'est pas lui qui fabriqua les ficelles, c'est lui qui les utilisa pour attacher la France.

Jacques Chirac
Le quatrième est Jacques Chirac. Ex-1er ministre de Giscard (74-76) et de Mitterrand (86-88). Celui qui avait trahi les gaullistes de la première heure pour faire alliance avec l'européiste Giscard. Un radical-Socialiste de la pire espèce dont Marie France Garaud dira plus tard : « J’ai cru qu’il était de l’acier dont on faisait les meilleurs canons. Il n’était que de la faïence dont on fait les bidets ! ». Il est le chouchou des Français, dit-on, ce qui confirme ce que pensait Mitterrand: « Les français n'ont aucune mémoire ! ». Que dire de ce triste Président hormis qu'il n'a servi à rien pendant 12 ans à part comme Mitterrand, de saper la Constitution de la 5éme République. Il aura toujours vécu aux crochets des contribuables. À décharge, on se souviendra qu'il a refusé d'envoyer des soldats en Irak, ce qui est un bon point. Il fut aussi le premier Président de droite à se faire élire en 2002  grâce aux socialistes, avec un score de dictateur africain avec 82% des voix.  L'homme aime la bière, se fout de l'Histoire. Quant au chômage et la dette, il fut à la hauteur de ses prédécesseurs. Lui s'en fout, il bénéficie d'une retraite de 35000€ environ.

Nicolas Sarkozy
Le cinquième est Nicolas Sarkozy, ministre du budget et de l'intérieur du précédent. Le Président « Canada Dry ». En 2007, il  ressemblait à un candidat patriote, avait l'aspect d'un patriote, mais il ne fut qu'un lamentable bide grotesque quand il devint Président.
Il devait actionner le Karcher dans les cités, mais ne trouva que le balai. Pire, il supprima la reconduite à la frontière des étrangers condamnés, et en fin de peine, ce que la gauche appelait la « double peine » ! Ce que Mitterrand n'avait pas fait, lui l'a fait ! (« Socia-lie »)
Le pire de toute son action fut de se moquer du référendum de 2005 sur la Constitution européenne en faisant voter par le Congrès en 2008, sous l'appellation de traité de Lisbonne, ce que le peuple avait refusé en 2005. Il en profita pour escamoter en douce l'obligation de référendum français pour l'accueil d'un nouveau pays dans l'Union européenne. Il transposa dans le traité de Lisbonne, la loi félonne de Pompidou-Giscard de 1973. Certes elle y était déjà dans le Traité de Maastricht mais elle fut confirmée de nouveau.
L'homme n'a aucune morale, aucune parole. Il n'y a rien de pire qu'un Président de la République qui trahit son peuple. On sait aussi que ses amis ne sont pas à l'abri. Il sait, tout comme Mitterrand et les autres politiciens, que les français n'ont pas de mémoire. Pourtant, espérons que cela restera comme une tache indélébile que rien ne pourra effacer !
Grâce à lui, la perte en emploi dans la Police, la Gendarmerie et l'Armée fut gigantesque. Les forces de l'ordre remisées en variable d'ajustements budgétaires. Affligeant. Ce que j'ai apprécié ? Les heures supplémentaires non fiscalisées. Quant au chômage, la dette, les impôts et taxes, c'est l'explosion.

François Hollande
Le sixième est François Hollande, un autre politicien. Il fut élu par défaut, les électeurs ayant compris la fourberie du dernier tartufe. Depuis, nous vivons de catastrophe en catastrophe. Il est insipide, imbuvable, inécoutable. Si encore,  il était drôle comme certains le disent, on pourrait au moins se marrer un peu. Même pas !
Certains l'appellent « le flanc » ou « flamby »! Il transgresse ses propres règles, et ne respecte rien. Même pas avec un casque sur la tête. Depuis son élection, tous les signaux sont au rouge. Pourtant, il continue de se pavaner sur toutes les scènes publiques avec cette satisfaction béate qui ridiculise les Français. La dette, le chômage, les impôts et taxes explosent également. Les riches sont plus riches, il y a plus de précarité, et bien plus de pauvres. Les SDF sont plus maltraités que les immigrés déserteurs de Syrie et autres immigrés. Pitoyable.
Sous ses allures de niais, il semblerait qu'il soit plus retors que la moyenne. Profitant des attentats, il se refait une virginité. Là aussi, c'est un grand mystère de la mentalité française. A l'heure où j'écris, certains commencent à se demander s'il ne pourrait pas se succéder à lui-même. Il est vrai qu'avec le système électoral, les obligations pour pouvoir se présenter, un système fait par eux et pour eux. Une élection ne dépend plus du peuple de France, il l'a subi et fait avec, souvent en votant d'abord contre, quitte à faire élire l'autre par lassitude. L'abstention a donc un bel avenir…

La France n'a pas fini d'en baver. Elle se dissout peu à peu par la volonté conjuguée des adeptes du mondialisme qui regardent les Nations comme étant des concepts dépassés, des dinosaures politiques ! Les citoyens sont des emmerdeurs politiques. Tous ces mondialistes rêvent d'un consommateur individualiste avec un caddy greffé sur le ventre, un compte en banque avec virement automatique pour tous ses achats. Des chômeurs intermittents qui achètent des produits fabriqués par des esclaves.
Le rêve de ces mondialistes, c'est un consommateur ayant perdu ses racines, n'ayant aucune idée que ce qu'il était hier, et encore moins d'où il vient. L'Histoire comme repère, comme balise, comme identité totalement effacée de sa mémoire. Le rêve de la gauche réalisé par et pour les grands groupes de la finance et des multinationales: faire table rase du passé. Un comble.
Qu'importe vous diront certains, les français n'ont pas de mémoire. Ce que Charles de Gaulle résumait dans un langage imagé : « Les français sont des veaux. »
Je suis bien obligé de constater, en tant que citoyen lambda, que le changement passera par une prise de conscience des patriotes dans leur ensemble. Qu'il faudra bien que tous, y compris le Front National, du fait du système électoral antidémocratique à deux tours, que tous acceptent de passer des accords à minima entre eux pour l'inévitable second tour. Les bonnes volontés patriotes existent, et tous doivent maîtriser leurs ego et ouvrir des espaces de dialogues afin de pouvoir renverser la situation en 2017 ! L'heure n'est plus à se regarder le nombril et prêcher pour sa petite paroisse à 2 ou 4%.
Il est clair, dans le cas contraire, que la « socia-lie » régnera encore demain et ce, jusqu'à la dissolution totale de notre Nation dans un magma infâme. À moins, que la pire des solutions s'impose aux Français et que tout cela se termine par un conflit civil que personne ne souhaite.n

La décadence

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