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a chancelière fédérale allemande Angela Merkel semble avoir
l’intention d’utiliser la crise migratoire actuelle pour approfondir le « processus d’intégration européenne »,
en particulier, avec la suppression des frontières nationales. L’Allemagne
pourrait être la grande gagnante de cette mesure. Mme Merkel a reçu le soutien
du président allemand Joachim Gauck, qui, lui aussi, considère la crise
migratoire comme le moment propice pour définitivement supprimer les frontières
nationales, annonce l'édition « Deutsche Wirtschafts Nachrichten ».n
Par ailleurs, la chancelière
et le président comprennent que ce genre de décisions ne peut être réalisé
qu'avec un fort soutien extérieur. Cependant, l'Allemagne profite déjà de tous
les avantages de l'Europe unie et est le pays le plus intéressé par le
développement de l'intégration.
Selon l'édition, dans cette
situation, les déclarations de Mme Merkel, qui proteste contre le renforcement
des frontières à l'intérieur de l'Union européenne en faisant appel aux valeurs
européennes, ne sont que de la communication politique.
La chancelière insiste sur
le fait que les frontières pourront seulement aggraver les contradictions entre
les pays, et que, pour elle, il s'agit d'une question d'honnêteté et de
confiance. Cependant, la défense des réfugiés et des droits de l'homme devient
pour Mme Merkel une rhétorique convenue pour cacher les vrais buts de sa
politique.
D'après la chancelière
allemande, « la suppression des frontières nationales constitue un pas
logique suite à l'apparition de la monnaie unique européenne »,
malgré le fait que de tels plans soient une menace pour les droits des États
nationaux, estime l'édition.
Dans le même temps, la
coopération économique dans l'Union européenne pourrait empêcher ses membres de
protester contre ces idées. Les pays pourraient admettre que l'accès à des
programmes financiers communs est plus important que la souveraineté nationale,
conclut l'édition.n
