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esoin d'une Kalachnikov en Belgique ?... Pas de problème: quelques
centaines d'euros suffiront à acheter l'arme et une place pour l'acheminer,
planquée dans une voiture ou un camion en provenance des Balkans.n
Autrefois, la principale
menace djihadiste pour l'Europe, c'était la bombe. Depuis un an environ, avec
les attaques menées par les djihadistes « français » et « belges »
revenus de Syrie, l'attention s'est portée sur les armes et leur acheminement
vers le cœur de l'Europe. C'est le domaine des gangsters des Balkans qui
fournissent le grand banditisme en Europe occidentale en piochant dans
l’arsenal de l’ex-armée yougoslave.
La provenance de la totalité
des armes utilisées dans les attentats de Paris n'est pas connue avec
certitude, mais on sait qu'une partie, notamment des M70, provient d'un lot fabriqué à Belgrade à la fin des années
80. Ce qui est clair, c'est que les armes se
retrouvent de plus en plus entre les mains des djihadistes.
Les prix pour les armes
volées dans les arsenaux d'Albanie et des pays de l'ex-Yougoslavie sont connus:
700 euros pour un fusil AK-47 (Kalachnikov)
de fabrication yougoslave. Un peu moins pour les modèles albanais et les
versions chinoises. Les armes de poing, elles, ne sont pas encore trop chères :
environ 150 euros pièce.
D’une
manière générale, avec 500 à 1000 euros,
il est possible d’obtenir une arme en une demi-heure… dans certains quartiers
de Bruxelles.
Les armes sont aussi de plus
en plus échangées en ligne sur le « dark net » ou assemblées
à partir de pièces acquises séparément, certaines en ligne, légalement. Et les
progrès de la technologie sont source de nouveaux dangers.
Ainsi, des imprimantes 3D ont-elles pu être
utilisées pour fabriquer des armes. La France a d’ailleurs appelé à une
interdiction des logiciels pour les fabriquer au sein de l'UE.n