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u hit-parade du renoncement permanent, François
Baroin et bon nombre des maires de France figurent en très bonne place. Ils
sont même la parfaite illustration de cette classe politique sans courage,
qui, de petits arrangements en démissions coupables, a
capitulé pendant trente ans face aux revendications communautaristes,
terreau de l’islam radical. Nous voyons aujourd’hui où nous ont menés ces
responsables politiques, aussi naïfs qu’ignares, qui ont tout simplement
confondu acceptation de l’autre et renoncement à nos valeurs.n
Au nom du droit à la
différence, le « dialogue constructif » s’est
toujours terminé par des concessions à sens unique !
C’est ainsi que la charte
sur la laïcité, élaborée par l’Association des Maires de France, est une
pitoyable farce, qui balaie d’un seul coup 1500 ans de notre histoire
chrétienne et reste dans le droit fil de l’esprit capitulard, qui anime nos
élus face aux défis de l’immigration et de l’islamisation de notre
société.
Alors que le cancer
islamiste ronge le pays et tue chaque année davantage, alors que la crise
identitaire est majeure suite aux multiples attentats et à l’échec de
l’intégration, les magistrats des 36800 communes de France n’ont rien trouvé de
mieux que de déclarer que les crèches de Noël n’étaient pas compatibles
avec la laïcité ! Jusqu’où ira la
surenchère dans les marques d’allégeance à l’islam ?
Nos maires ont-ils
oublié que la France est Fille aînée de l’Église depuis le baptême de
Clovis le 25 décembre 496, premier roi barbare devenu chrétien ? Regrettable !
Et si certains maires
méprisent le patrimoine religieux de leur commune, en détruisant les églises,
il n’en demeure pas moins que la France
reste un pays catholique avec 11 millions de fidèles pratiquants et 45000
églises paroissiales.
N’en déplaise à Monsieur
Baroin, les crèches font partie de notre culture, de notre héritage spirituel
et de notre Histoire. Que l’on soit pratiquant ou pas, depuis le 13ème
siècle elles appartiennent aux traditions qui ont forgé notre identité
et il est hors de question de négocier ce symbole de la Nativité, sous la
pression de populations extérieures, qui refusent de s’intégrer et voudraient
nous imposer leur propre mode de vie. Faudra-t-il un jour interdire de
fêter Noël pour plaire aux musulmans ? Faudra-t-il s’excuser d’être chrétien
auprès de ceux qu’on accueille ?
Ce n’est pas en supprimant
les sapins de Noël de nos écoles et les crèches dans nos mairies que nous
ferons des jeunes immigrés des citoyens français attachés à leur pays. Il n’y a
pas pire message à leur envoyer que celui de la faiblesse. Une nation qui renonce à son passé n’a aucun avenir et ne peut que
disparaître.
Arrêtons
d’abimer la France en reniant nos valeurs et notre héritage culturel.
Arrêtons de traiter Napoléon
de boucher et Louis XIV de despote. Arrêtons de salir les grands noms
de l’histoire de France. Arrêtons l’autoflagellation et la repentance à tout
propos, et ayons le courage de défendre les valeurs humanistes de la
civilisation occidentale face à la barbarie. Non seulement nous n’avons
nullement à rougir de notre passé, mais nous devons être fiers de notre Histoire
et de notre œuvre civilisatrice.
La France a derrière elle
des siècles de grandeur et n’a pas à baisser les yeux devant qui que ce soit.
Elle n’a pas à s’excuser pour ce qu’elle est ou pour ce qu’elle a fait. Elle
n’a pas à s’excuser pour les croisades ou la colonisation. Rappelons qu’elle
est le seul pays à avoir reconnu l’esclavage comme crime contre
l’humanité. Par conséquent, ceux qui se complaisent à faire le procès de la
France ne font que lézarder la cohésion nationale et sèment chez les jeunes
immigrés les germes de la haine de leur pays d’adoption. Leur morale est d’ailleurs à géométrie
variable.
Les mêmes qui adulaient Pol
Pot, Staline ou Mao, tous des démocrates bon teint comme chacun sait, n’ont pas
de mots assez durs pour faire le procès des figures illustres qui ont fait la
grandeur de la France. Quelle bassesse !
Les mêmes qui font
aujourd’hui le procès de la colonisation, trouvaient tout à fait normal que
l’URSS colonise les pays d’Europe de l’Est depuis 1945 ! C’est dire combien la
sincérité de leur engagement est crédible !
Pour ma part, je préférerais
entendre à nouveau un jeune immigré réciter « Nos ancêtres les
Gaulois… », plutôt que de voir nos jeunes Français étudier
l’empire du Ghana ou le royaume du Mali, alors qu’ils ne savent même pas si
Napoléon a vécu avant ou après Louis XIV !
Par conséquent, au lieu de
s’attaquer hypocritement aux crèches multiséculaires, les maires seraient mieux
avisés de se comporter en républicains intègres, respectueux de la véritable
laïcité. Quand on accorde gratuitement un terrain pour y construire une mosquée,
quand on finance un centre culturel islamique qui n’est que le faux nez d’un
lieu de culte, quand on célèbre sciemment des mariages blancs parce qu’on n’ose
pas dire non par peur des représailles, quand on fête la fin du ramadan
aux frais du contribuable, quand on ferme les yeux sur les dérives
communautaristes dans sa commune comme les abattages rituels, ou quand on
accepte que des rues soient encore bloquées par la prière du vendredi, on est
vraiment mal placé pour donner un avis sur la laïcité.
Dans
certains quartiers, les imams ont plus de poids que le maire. Les
mariages arrangés prévalent sur le mariage civil. La polygamie est
omniprésente, les répudiations sont légion et même les excisions. Toutes ces
traditions moyenâgeuses sont autrement plus dangereuses que les crèches dans
les mairies !
Il faut savoir que pour des
milliers d’immigrés, l’écharpe tricolore n’est qu’un vulgaire bout de tissu
sans aucune signification. Voilà où mène
la lâcheté politique.
On a abandonné les symboles
républicains en laissant brûler le drapeau français sans
réagir, en laissant siffler la Marseillaise au stade de France. Au
soir de l’élection de François Hollande, 200 drapeaux étrangers flottaient
autour de la Bastille… et une dizaine de drapeaux français. Elle est où cette intégration réussie
?
Par conséquent, vouloir
interdire les crèches dans les mairies quand on a déroulé le tapis vert aux
musulmans pendant des années, le plus souvent par lâcheté, cela revient à
renier notre identité, cela revient à trahir nos ancêtres qui nous ont
légué un inestimable héritage culturel et, bien pire, cela revient à sacrifier
l’avenir des générations futures. Ce n’est pas ce qu’on attend du premier
magistrat de la commune ! La laïcité à
la carte, cela n’existe pas. Seule la laïcité de 1905, qui a
su s’imposer dans le respect de nos traditions culturelles
multiséculaires, doit rester un principe non négociable. Il est temps de
l’imposer aux minorités qui la contestent.
À
l’heure où les mots patrie, nation, drapeau et Marseillaise, retrouvent tout
leur sens suite aux tragiques événements qui ont ensanglanté le pays, le
pitoyable message de faiblesse envoyé par l’AMF aux musulmans est une
faute majeure.n