L’intervention de l’armée
algérienne sur le site de Tiguentourine fait couler beaucoup d’encre, mais très
peu à bon escient. En effet, il est de bon ton dans les milieux politico-médiatiques
de focaliser sur la mort de 23 otages lors de l’assaut, en oubliant presque que
tous les terroristes islamistes ont été éliminés et que des centaines d’autres otages
ont ainsi pu être libérés (voir Le Gaulois).
Naturellement,
la mort de certains otages est à déplorer mais le bilan global de cette action
doit néanmoins être regardé comme positif. Et là est l’essentiel. Alors OUI, l’Algérie
a eu raison d’intervenir comme elle l’a fait.
En
agissant ainsi, le gouvernement algérien et son armée ont envoyé un signal fort :
on ne discute pas avec les terroristes,
on ne perd pas son temps en palabres stériles, on tue l’ennemi. Au moins, c’est
clair. Message reçu !
Une
belle leçon que devraient retenir nombre de journalistes et que les « gouvernants »
occidentaux feraient bien de méditer...
Au
lieu de cela, à longueur de commentaires, nous n’entendons que pleurnicheries,
atermoiements, regrets quant à une intervention qualifiée de « précipitée ».
On voit même certains journalistes à peine sortis de leur école se poser en
spécialistes de « la chose militaire » et porter des jugements parfaitement
débiles, déplacés et tout simplement idiots sur des situations qui leur
échappent totalement.
Pour
ces gens-là, les valeurs sont complètement inversées : les militaires
devraient avant tout être des humanitaires et, dans le même temps, tout ce qui
a une allure virile est suspecté de brutalité gratuite. Bref, à leurs yeux,
tout ce qui ne leur semble pas suffisamment féminisé est coupable de machisme.
Donc, répréhensible. Pour eux, toute violence prise dans l’absolu est mauvaise…
c’est même « la force du faible »… « Tout sauf la guerre ! »…
On n’est décidément pas sorti de l’auberge avec des âneries pareilles !
Les
choses sont pourtant simples… trop simples même pour ces esprits malades !
Un
militaire est avant tout un Soldat, un guerrier destiné à faire la guerre
que d’autres –suivez mon regard !- n’osent pas faire eux-mêmes. Un
guerrier n’a pas vocation à faire de l’humanitaire, ce qui ne l’empêche pas
pour autant de se montrer « humain ».
Il
faut cesser de considérer nos Troupes comme des « Soldats de la paix ».
On en a vu le triste résultat notamment le 23 octobre 1983, à Beyrouth, lors de l’attentat suicide du Drakkar
qui coûta la vie à 58 de nos Paras des 1er et 9ème RCP.
Nos Soldats sous commandement FINUL (Casques bleus de l’ONU) avaient alors reçu
l’ordre de ne pas faire usage de leurs armes. Un comble !
En
fait, pour en revenir à cette intervention au Sahara, ce qui est reproché à l’armée
algérienne, c’est d’avoir fait la guerre à d’autres guerriers en
appliquant « la Loi du plus fort »
avec une violence justifiée.
Que les journalistes
et les politiciens qui ne sont pas d’accord avec ces évidences enfilent donc
leurs tutus de ballerines et aillent faire des pointes devant les djihadistes.
Ils finiront alors égorgés comme des bestiaux. Après tout, ils ne l’auront pas
volé !...
