FPI - Après les
déchirements internes de l’UMP, beaucoup d’éditorialistes estiment que l'ancien
président Nicolas Sarkozy est le seul à émerger du "champ de ruines"
laissé par l'affrontement Copé-Fillon pour la présidence du parti.
Le Parisien : « Au terme d'une foire
d'empoigne de 24 heures, Jean-François Copé l'a emporté "à l'arraché"
sur François Fillon, mais à quel prix ? »
Paul-Henri du Limbert
dans Le Figaro :
« Le parti a, ces dernières 24 heures, offert le pire spectacle qu’une
formation politique puisse proposer à ses électeurs.»
Libération préfère « rire en voyant les
deux prétendants battre le gouvernement à plates coutures en termes d’amateurisme,
de couacs majuscules, de dossier mal ficelé, de déclarations contradictoires et
de haines tenaces ».
Patrick Apel-Muller pour
L'Humanité : « La
gauche n’a aucune raison de se réjouir de cette situation car les déceptions
accumulées risquent d’apporter du combustible aux flammes frontistes ».
Dominique Quinio dans
La Croix : « C'est
l’image de la politique qui pâtit du spectacle offert depuis dimanche soir. »
Le Monde : "La démocratie française a
besoin d'une opposition solide et sérieuse. Pas d'un champ de ruines à droite ».
Jacques Camus dans La
République du Centre :
« Dans la perspective de la présidentielle de 2017, aucun des deux
prétendants ne s’est montré à la hauteur de l’enjeu. »
Jean-Claude Souléry dans
La Dépêche du Midi :
« En ces heures tragi-comiques, Copé et Fillon sont apparus pour ce qu’ils
sont: deux sous-chefs, pas davantage. »
Daniel Ruiz dans La
Montagne : « Ni
le lauréat des recomptages ni son adversaire ne seront le prochain vainqueur de
la présidentielle ».
Dominique Garraud dans
La Charente libre :
« L’UMP a désormais besoin urgent de se trouver un recours au tandem explosif
Copé-Fillon. »
Les
analyses convergent vers un seul homme que
Jean-Michel Helvig (République des Pyrénées) et Philippe Reinhard (Éclair des Pyrénées) présentent comme le « vainqueur
par défaut » de la bataille Copé-Fillon : « Nicolas Sarkozy, reviens
! » s'exclame Michel Urvoy dans
Ouest France. « Ils sont devenus fous ! » ajoute Jean-Michel Servant dans le Midi libre.
L'ex-chef
de l'État, « un absent omniprésent » selon Didier Louis (Courrier picard), « sans chef largement élu,
(...) redevient le recours d'une droite déboussolée », explique Patrick Pépin dans Nord-Eclair.