Communiqué de Presse de Steeve
Briois, Secrétaire Général du Front National
Les motifs
invoqués par le Conseil Constitutionnel pour rejeter le recours de Steeve
Briois en annulation de l’élection législative opposant Marine Le Pen à
Philippe Kemel sont proprement scandaleux et iniques, jetant le discrédit tant
sur l’institution que sur ses membres.
En
refusant de voir dans les méthodes de campagne de Philippe Kemel et de ses
alliés des manœuvres clairement de nature à altérer la sincérité du scrutin,
les sages prouvent qu’ils sont des politiques avant d’être des juristes, allant
à l’encontre de toute la jurisprudence en la matière.
Steeve
Briois, Secrétaire général du Front National et suppléant de Marine Le Pen lors
de cette élection législative, met le militant UMP Jean-Louis Debré face à ses
responsabilités.
En
prenant parti de manière évidente pour le candidat socialiste quitte à nier
l’évidence, celui qui est pourtant le fils de l’un des pères de la Vème
République prend le risque de transformer la juridiction suprême de notre pays
en succursale des arrangements de l’UMP et du PS. Il est donc à présent indigne
de sa fonction et doit en tirer les conséquences.
Rajoutons
que la composition éminemment partisane de cette institution pose de réels
soucis d’objectivité et de neutralité : entre Pierre Steinmetz, Hubert Haenel
et Jacques Barrot, le Conseil Constitutionnel est devenu un haut lieu du
pantouflage des cadres en fin course de l’UMP, plus que majoritaire dans cette
institution sur laquelle la mainmise de la précédente majorité gouvernementale
est incontestable.
Par
ailleurs, l’ingérence manifeste du Président socialiste de l’Assemblée
Nationale Claude Bartolone dans les derniers jours de délibération, et la
coïncidence trouble de sa venue dans la 11ème circonscription permettent de
discuter réellement de la sincérité et de l’impartialité de cette décision
politique.