L'enquête a été
longue et difficile.
Mais on a enfin réussi à identifier les odieux profiteurs suspectés
de maintenir à peu près
leur niveau de vie en période de crise.
On les appelle des retraités.
En fait, ce sont
des paresseux qui, après 42 années d'activité,
donnent un mauvais
exemple aux jeunes sans emploi
en jouant aux boules ou en réchauffant leurs rhumatismes au soleil.
Il était donc grand
temps d'imposer davantage leurs pensions.
Ce rabotage de
niche fiscale est d'autant plus urgent que,
grâce au progrès de
la médecine et de la chirurgie,
ces séniors prétendent
vivre de plus en plus longtemps
sans se préoccuper
de la santé de leurs caisses de retraites.
Et puis, au moins
est-on certain que,
contrairement à
d'autres contribuables plus valides et plus fortunés,
ils ne battront pas
en retraite pour fuir un pays où
les technocrates de
Bercy seront un jour les derniers actifs!...
C'est vrai que la
rumeur enfle de toute part :
ces salauds de retraités
qui ont travaillé pendant les trente glorieuses,
voilà de nouveaux bons boucs émissaires (avec « les riches »)
pour cracher au
bassinet.
Voilà une belle
réforme pour la « France juste »
que les guignols au
pouvoir nous concoctent !...
Tuez-les
tous !
(posté
par Jean-Claude)