Le ministre de
l'Intérieur Manuel Valls, qui a exprimé son soutien à un policier violemment
agressé à Nice le jour de Noël, s'est déclaré inquiet de « la violence et
la sauvagerie » dans une société française "qui s'est délitée". Oui,
mais grâce aux idées de qui ?...
« Ce
qui m'inquiète beaucoup, c'est la violence, c'est la sauvagerie. Sans faire des
analyses trop rapides, ce qu'on voit dans les cours d'école ou sur certaines
vidéos, ces phénomènes de groupes ou de grande violence, sont le symptôme d'une
société qui s'est délitée », a commenté le ministre.
M.
Valls indique s'être entretenu jeudi par téléphone avec l'adjoint de sécurité
de 24 ans roué de coups et projeté dans une vitrine mardi matin par un groupe d'au
moins cinq individus ivres.
Les assaillants
d'origine cap-verdienne, âgés d'une vingtaine d'années, ont redoublé de
violence en apprenant que l'homme était policier. Mais naturellement, l'immigration n'a rien à voir dans tout cela !
Trois
suspects ont été écroués jeudi et deux autres placés sous contrôle judiciaire
après l'ouverture d'une information judiciaire notamment « pour violences
volontaires par personnes en état d'ivresse, en réunion, et sur un
fonctionnaire de police, du fait de ses fonctions », a indiqué vendredi le
parquet de Nice.
Un
deuxième groupe de quatre ou cinq individus, qui ont subtilisé le scooter de
l'adjoint de sécurité et pourraient aussi l'avoir également frappé, est
toujours recherché. Le policier souffre notamment d'une fracture du nez.
« Je
sens qu'il y a une crise de confiance. Les policiers se font attaquer et ont
parfois le sentiment, à tort, de ne pas être assez protégés par la justice »,
a estimé le ministre de l'Intérieur. Mais M. Valls a affirmé que la justice
française « est sévère envers ceux qui s'en prennent aux dépositaires de
l'autorité ».
Malheureusement pour
les Policiers, le constat de Valls concernant « le délitement de la
société » est juste. Mais ce ne sont pas les idées prônées par le PS qui
changeront les choses. Pas plus que Taubira à la Justice !... Et Valls
continuera sur son petit nuage. On ne peut pas être de ceux qui allument le feu
pour ensuite faire croire qu’on veut l’éteindre.
Avec
AFP