Communiqué du Front National
La
demande de levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen suite à la
plainte d’une association communautariste (Mrap) sur ses propos dénonçant les prières
de rue, alors que le parquet avait classé sans suite, révèle la crainte du
système face à sa première opposante.
Parce
qu’elle a osé décrire et dénoncer des faits illégaux et une réalité
inacceptable dans une République digne de ce nom, Marine Le Pen est poursuivie.
On
s’étonnera au passage de l’incrimination retenue, incitation à la
discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes en
raison de leur appartenance à une religion, qui laisse supposer que le parquet
amalgame les fondamentalistes qui prient illégalement dans la rue avec
l’ensemble des musulmans de France.
Marine
Le Pen, elle, a toujours su clairement faire la distinction, ainsi que les
Français qui très majoritairement selon les enquêtes d’opinion soutiennent ses
déclarations.
Cette
plainte légitime de surcroît les comportements illégaux d’un certain nombre de
fondamentalistes.
Ce
procès sera l’occasion pour nos compatriotes de se rendre compte de
l’effondrement de la liberté d’expression dans notre pays. Il permettra aussi
de reposer la question des dérives communautaires, qui à l’instar des prières
de rue continuent de s’aggraver sans que personne à part le Front National
n’ose en parler.
Commentaire de Marine
Le Pen
Pour
mémoire…
La
France a demandé, lundi 10 décembre, la levée de l’immunité parlementaire de
Marine Le Pen, députée au Parlement européen, à la suite de l’enquête
préliminaire du parquet de Lyon déclenchée en janvier 2011 pour « incitation
à la haine raciale » sur une plainte du Mouvement contre le racisme
et pour l’amitié entre les peuples (MRAP).
Le ministère de la
Justice a transmis au Parlement européen une demande de levée de
l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, a-t-on appris mardi auprès de la
Chancellerie.
Cette demande est liée
aux propos de Marine Le Pen, le 10 décembre 2010 à Lyon, faisant un parallèle
entre les prières de rue et l’Occupation, a précisé à l’AFP une source proche
du dossier. « Je confirme que le ministère de la Justice a transmis le 26
novembre au président du Parlement européen, Martin Schultz, une requête pour
une main-levée parlementaire concernant Mme Le Pen », a indiqué Pierre
Rancé, porte-parole de la Chancellerie.