Communiqué de Presse de Marine Le
Pen, Présidente du Front National
Le
projet de loi présenté ce jour en Conseil des ministres portant sur la réforme
bancaire constitue un nouveau recul du gouvernement face au lobby des banques
et de la finance internationale.
Revenant sur la promesse du candidat Hollande de séparer les activités de crédit et de spéculation au sein des établissements bancaires -mesure saine et de bon sens que nous défendons depuis longtemps, le gouvernement de monsieur Ayrault se drape dans une formulation aussi brumeuse qu’inefficace établissant la « séparation des activités utiles au financement de l’économie des activités spéculatives ».
Revenant sur la promesse du candidat Hollande de séparer les activités de crédit et de spéculation au sein des établissements bancaires -mesure saine et de bon sens que nous défendons depuis longtemps, le gouvernement de monsieur Ayrault se drape dans une formulation aussi brumeuse qu’inefficace établissant la « séparation des activités utiles au financement de l’économie des activités spéculatives ».
Quand on sait la subjectivité d’une telle
appréciation il est évident que cette loi ne changera rien, ce que confirment
les professionnels du secteur. Le silence des grandes banques sur le sujet en
est d’ailleurs la plus éloquente démonstration.
Ce
renoncement de François Hollande intervient curieusement quelques jours après
qu’un dirigeant de la FED, Monsieur Tarullo, a déclaré qu’il serait « hasardeux
et coûteux » de revenir à une séparation des activités bancaires, pourtant
souhaitée par la majorité des acteurs de l’économie réelle.
En
dépit des envolées lyriques de la campagne présidentielle, quand le candidat
désignait le monde de la finance comme son principal adversaire, c’est donc
bien la finance qui a dévoré François Hollande, servile agent de la grande
banque, aussi docile que son prédécesseur.