« Il
n’y aura pas de repentance. Je ne viens pas ici, puisque ça n’est ni
ce qui m’est demandé, ni ce que je veux faire, pour faire repentance ou excuse ».
Heureusement
que nous avons payé pour savoir, depuis 6 mois, qu’il ne faut pas faire
confiance à Hollande.
En
effet, nous lisons ceci : « Je
reconnais ici les souffrances que le système colonial français a infligées au
peuple algérien », a déclaré le président français dans un discours
devant le Parlement algérien.
Certes,
Hollande connaît sans doute mal le poids des mots ; certes sa pensée, sans
doute mal servie par une élocution laborieuse indigne d’un chef d’État est
chaotique et peu synthétique, certes, sa culture semble minimaliste, mais quand
même… A-t-il vraiment eu le front de postuler à la magistrature suprême en connaissant
ses limites, pour ne pas parler de son impéritie ?
Parce
que, tout de même, reconnaître les souffrances que le système colonial français
aurait (je dis bien « aurait »…) infligées au peuple algérien et
prétendre qu’il n’y a pas repentance… Ce
n’est plus de la langue de bois, c’est du mensonge avéré.
Extrait de l'émission "C dans l'air" du 19 décembre dernier. L'historien Daniel Lefeuvre rétablit la vérité sur la colonisation. Voir aussi une autre vidéo sur
C’est
que se repentir, c’est ressentir du regret pour une chose commise. Or, quand
Hollande affirme, dans une interview donnée à Alger, qu’en tant que
Président » j’engage la France, ma parole c’est la France, elle
engage tous les Français » et qu’il parle « du système colonial
FRANÇAIS qui a pendant 130 ans opprimé un peuple » il s’agit bien de
regrets émis, au nom des Français, au nom de la France, sur le passé de notre
pays. Il s’agit bien de repentance. Et ses dérisoires et piteux efforts de
rhétorique pour nous faire croire que nous ne pourrions pas être coupables
puisque pas nés, pour la majeure partie des Français, au moment de la guerre
d’Algérie, on s’en étouffe.
Non
seulement Hollande est un traître, un usurpateur parce qu’un tel traître à la
patrie ne peut nous représenter mais en plus il nous dénie le droit de
nous sentir français, de nous sentir les héritiers de notre nation, de son
histoire et donc le droit d’être et concernés et fiers du passé de notre pays.
Cruel
aveu, impardonnable. Mais logique pour ces « socialistes » qui sont internationalistes
avant tout.
Et
bien entendu Hollande va jusqu’au bout de la préférence étrangère et du
mensonge délibéré.
« Nous
devons maîtriser les flux migratoires« , « Nous allons rester dans l’accord
de 1968 ».
Puis… « Nous
ne devons pas faire de la demande d’un visa un parcours d’obstacles, ou pire
encore une humiliation, au contraire nous avons besoin que se poursuivent et
même s’amplifient les allers-retours des étudiants, des entrepreneurs, des
artistes, des familles, bref tous ceux qui animent la relation» entre la France
et l’Algérie. Nous allons rester dans l’accord de 1968, mais nous
prendrons toutes les mesures nécessaire pour accueillir mieux les demandeurs de
visa et pour que les documents soient délivrés plus vite par nos consulats. Ce
qui est insupportable, c’est d’attendre trop longtemps ou ne pas pouvoir, pour
de brefs séjours, avoir le visa qui permet juste de faire un spectacle, un film
ou une recherche de stage ».
Bref
on ne va rien changer au texte mais on va tout changer dans la réalité et on va
cesser de respecter un contrat qui n’est pas assez avantageux pour l’Algérie.
Mensonges, mensonges, mensonges. Hollande est un menteur éhonté.
Il
est vrai que l’idée de ces milliers d’Algériens qui demandent chaque semaine un
visa pour aller assister à un spectacle de l’Opéra Bastille et ont un mal fou à
l’obtenir dans les temps est insupportable… Et je n’ose penser à tous ceux qui
voudraient prendre l’avion pour assister à une avant-première de Kassovitz et
en sont empêchés par une bureaucratie tatillonne voyant en eux des clandestins
désireux de quitter leur beau pays décolonisé…
D’ailleurs
on a les larmes aux yeux quand on entend les mots attendris de Hollande pour
parler des « jeunes »…
Pas
question bien entendu de nos jeunes, qui cherchent désespérément un emploi.
Non, « nous devons avoir des relations plus fortes sur le plan économique
je pense à toute cette jeunesse ici en Algérie qui attend un emploi ».
Quant à la jeunesse française, à nouveau, celle qui intéresse Hollande c’est
celle d’origine étrangère : « La jeunesse française qui est
pleinement française quelle que soit son origine, c’est une chance pour
la France et nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas discrimination ».
Tout
le monde a compris, la discrimination positive est de saison pour nos
gouvernants et la discrimination de fait pour les nôtres, Hollande s’en
tamponne le coquillard. Tant pis pour les Français d’origine, soumis,
dorénavant, à la concurrence déloyale des Chances pour la France qui sont
prioritaires, de plus en plus, partout, au nom d’une discrimination positive
qui instaure dans notre pays l’inégalité de fait des Français d’origine.
On
savait que le voyage de Hollande serait une honte pour la France. On s’y
attendait. On ne peut, néanmoins, y rester indifférent.
Ce triste sire va-t-il
vraiment rester au pouvoir et nous faire honte jusqu’en 2017 ?
Christine Tasin pour Résistance Républicaine