J’ai décidé d’aider ce
gouvernement à résoudre certains problèmes qui se posent à lui et qu’il ne peut
solutionner. Ainsi, par exemple, celui des prisons trop pleines et en piteux
états.
Voyons,
quelle est la situation actuelle ? Il y a environ 15000 prisonniers de
trop, logés et nourris dans de mauvaises conditions. C’est une constatation.
Comme
il n’existe pas de statistique officielle on ne peut donc que supposer. Supposons
donc qu’il y ait environ 10000 étrangers retenus, contre leur volonté, dans nos
prisons.
1°) Pour ceux-là n’existe-t-il pas une
« double peine » qui permet de les expulser vers leur pays d’origine ?
Voilà ainsi quelques lits à récupérer.
2°) Pour les délinquants français, de
quelques origines qu’ils soient, condamnés à des peines inférieures à deux ans
et qu’effectivement il est préférable d’éviter de mettre au contact de
prisonniers plus aguerris… et plus religieux.
Pourquoi
ne pas les diriger durant deux années vers des régiments où ils seront très
bien encadrés et disciplinés par des soldats de métier et cela dans une sorte
de service civique qui leur permettrait d’acquérir un minimum d’instruction,
peut-être un métier, certainement un permis de conduire PL et, surtout, leur
permettre de se réadapter et d’échapper au chômage, aux banlieues et aux zones
à risques.
J’ai
connu des appelés communistes, objecteurs de conscience, qui s’étaient couchés
sur les rails des chemins de fer pour éviter de partir en Algérie. Incorporés
sous les ordres des paras de Bigeard ils sont devenus les meilleurs éléments du
régiment en quelques mois. N’est-ce pas un exemple à conseiller ?
3°) Enfin, en ce qui concerne les
condamnés à de longues peines, dix ans et plus, et sans pour cela rouvrir un bagne
comme Cayenne, pourquoi ne pas aménager un village d’accueil dans un territoire
éloigné, une île vierge de nos DOM-TOM d’où ils ne pourraient pas s’évader où
ils vivraient et travailleraient en plein air, bien plus heureux que dans nos
sordides prisons de métropole.
Avec
ces trois solutions les prisons françaises ne seraient plus qu’à moitié
pleines, puisqu’ils ne resteraient que les condamnés à des peines allant de
plus de 2 ans jusqu’à 10 ans… et qu’ils n’en feront que la moitié.
Cela ne vaut-il pas la
peine d’être étudié ?
Qu’en
pensez-vous M. Valls ? Je m’adresse à vous afin d’éviter Mme Taubira car,
si cela ne dépendait que d’elle, le problème ne se poserait pas, les prisons
seraient plus qu’à moitié vides !